Eh bien mon cher Hub, le billet pour lequel tu m'as envoyé un message d'assentiment hier matin n'a pas duré sur le trac. Je n'ai même pas eu le temps de te répondre et de te faire part de mes doutes sur sa pérennité : il a été dezingue dans l'heure.
Tu penses bien que les cohortes bien-pensantes en faction se seront déchainées sur leurs souris afin d'en dénoncer l'infamie.
Pourtant on ne peut être un homme de gauche plus sincère et convaincu que toi, ni plus sensible aux droits humains. Mais il est des vérités qui blessent ce que je nommais justement dans ce billet défunt " les mirages d'une philanthropie délirante". Or tu es de gauche mais comme moi ennemi de la déraison. Et tout autant des jongleries. Ce qui t'a conduit à m'écrire que tu étais en total accord avec mon propos matutinal.
Car vois-tu, mon vieil Hub, il est des gens, quelques milliers de gens qui estiment depuis leur tour d'ivoire que des millions d'autres ont tort et doivent fermer leur gueule. Le hic c'est que cette dictature humanitariste irrationnelle se craquelle actuellement, et que les perspectives de désastre économique et sociologique qui se précisent dans l'esprit des asservis pourrait les amener à une révolte légitime.
...pour les raisons que j'avais clairement évoquées dans mon billet.
Dès lors certains gouvernements, qui sentent comme en Italie le vent tourner et grandir la colère populaire, prennent les devants.