Eh oui, il a enfin dérapé. Chez moi, à Oujda on disait zlagué. Quelques secondes de laisser-aller en présence d'un micro et d'une caméra, et Vlan !... Trop tard : C'était parti.
En plus, oser dire, en rigolant : "le kwassa-kwassa amène du Comorien", et pas "des Comoriens"... Vous rendez-vous compte du lapsus ! Ce "du" péjoratif qui pue le "moisi". Ou le "nauséabond", au choix dans le lexique gauchiste. On n'est pas sortis de l'auberge avec cet excentrique dont on ne savait pas encore, jusqu'à ce terme révélateur, de quel bord il était vraiment.
C'est désormais acquis : On peut le cataloguer chez les racistes ou au moins les racisants (nouveau mot à la mode), donc à droite. Définitivement.
Bon, pour être sérieux une minute : Macron a manifestement raison sur le fond. J'ai eu mon ami le colonel Alain B au téléphone il y a une heure. Ancien patron de la Territoriale en Nouvelle-Caledonie après avoir été en poste à Mayotte. Il est retourné récemment dans le coin et vient de me dire que "ses" gendarmes s'étaient épanchés auprès de lui quant à leurs difficultés à endiguer le déferlement de ces gens sur les plages de notre Département OM... musulman, seulement séparé de leur "pays"... musulman, par un bras de mer de 70 km. Chaque nuit des centaines de comoriens débarquent en effet de ces esquifs initialement destinés à la pêche, les kwassa-kwassa, avec pour résultat un engorgement de populations, et des frictions mortifères qui, malgré la "fraternité" religieuse les opposent dorénavant à la haine des locaux, les Mahorais. Il paraît que la criminalité sur l'île a atteint des taux vertigineux.
Dès lors, tel que je commence à connaître un peu l'oiseau, son contrôle rigoureux du moindre de ses faits et gestes de Président, après deux ou trois faux-pas d'une campagne électorale qui lui a servi de leçon, je me demande s'il ne l'aurait pas fait exprès.
Bien que 12 mille ... "migrants" ?... se soient paraît-il noyés en tentant d'atteindre la Terre-Promise, ses aides sociales, sa médecine gratuite et tout le koulchi mis à disposition des envahisseurs de la France et de ses DOM-TOM, peut-être a-t-il voulu envoyer un message, et ainsi prévenir qu'il va mettre le holà à cette hysterie, à une ruée une fois de plus musulmane... mais ce coup-ci aux antipodes !
Ce serait souhaitable. Car ces musulmans-là ne peuvent invoquer un refuge politique. "Ils ont un beau pays", comme disait des maghrebins feue ma Digne Mère... "Qu'ils y restent". C'était du pur bon sens.