Mon billet « Si vous voulez visiter l’Italie... », comme celui où je conseillais aux Grecs de « laisser tomber les Komboloïs » a été censuré sans motif par la rédaction de Médiapart.
On retrouve dans ce comportement sectaire et nostalgique les réminiscences d'une caporalisation de la vie et de la pensée sociale qui caractérisa en son temps le stalino-bolchevisme le plus ultra.
Par conséquent, et puisque, je le répète, aucune explication ne m’a été fournie, je suis bien obligé de me faire une idée personnelle sur les raisons plausibles de ces évictions :
- Soit, étant fils d’ouvriers charpentiers et moi-même manuel, je n’écris pas dans un style suffisamment policé, commun et conventionnel à la faune de « bobos » qui épiloguent et se congratulent en couronne sur ce site, la plupart étant issus du milieu enseignant, ou de cadres du fonctionnariat. Ainsi, adventice et ne sachant faire autrement, parlé-je « mal » et m’exprimè-je de façon trop rustique et imagée, simplifiée, propre au monde d’où je viens. Certes, il m’arrive à l’occasion de périphraser comme ces gens sur quelques lignes, pour m’amuser, mais aussi prouver que moi aussi je pourrais, si je voulais, jouer le docte magister. Sinon je vais droit au fait et j’épure mon propos de fourbes fioritures. Je dis les choses en ouvrier, friand de l'anecdote et de la métaphore. Pas dans un genre « Rive Gauche » : Éthéré, volumineux, verbeux et nébuleux.
- Soit encore, ne suis-je évidemment pas de la laine dont on déshabille les moutons : c’est du crin solide que le poil de Marius, de Droite (Non Frontiste je précise bien) qui ne s’accorde pas, j’en conviens, aux averses pleurnichardes qu’on récupère à foison en trainant par exemple l’épuisette au hasard, parmi les « sélections » de la Rédaction... En vérité, ce site, coquettement qualifié de « Club », collectionne la plus belle hypothèque de jocrisses, de geignards et souvent de désopilants anars, grandsoiristes et marxistes attardés, déversant tout à tour la pluie et le tonnerre d’une météorologie de la haine d’exister. Bref : des peine à jouir. De perpétuels insatisfaits. Des gens de l’extrême-gauche : Des gens gris. Des gens tristes.
Ce n’est pas mon cas. Je suis très bien comme je suis. Tout de l’existence m’est héliaque. Et j’emm... les mécontents.
Enfin, pour en revenir précisément à l’affaire grecque et à mon interprétation personnelle de ses événements successifs, à leurs causes objectives et à leurs conséquences éventuelles, j’invite qui a du temps à perdre à bien vouloir lire les billets susdits, préservés sur mon blog chez l’Obs (http://negavesque.blogs.nouvelobs.com/), et à aller ensuite faire un petit tour à l'adresse ci-après, qui n’est elle-même pas dénuée d’intérêt. Ne serait-ce que pour une certaine corrélation de l’article d’un journaliste accrédité par l’Obs, Jean-Baptiste Naudet, avec les arguments que je développais... au déplaisir patent de la Direction idéologique de Médiapart : http://tempsreel.nouvelobs.com/la-crise-grecque/20150704.OBS2088/grece-l-exasperation-des-voisins-bulgares.html
Preuve, une fois encore, que nous vivons en France sous le régime d’une dictature de la pensée gauchiste, intolérante et agressive.