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Billet de blog 4 septembre 2015

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Y EN A MARRE BIS...

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Comme je le dis chez les blogs de l'Obs, en réponse au sermon d'un copain socialiste et surtout humaniste à un degré que j'estime être de la candeur, ou alors est-il habité d'un irénisme de classe (c'est un hobereau, fils de Grande "Famille")  qui lui fait devoir traditionnel d'abandonner tout sens critique, il n'est pas nécessaire de croire que je sois insensible à la mort d'un enfant quel qu'il soit, d'où qu'il vienne. Mais les choses étant ce qu'elles sont, et la tragédie ayant eu lieu, je ne me laisse seulement pas embarquer dans la course à l'émotionnel. Et surtout au sensationnel.

Il y a d'abord ma prévention non dissimulée face à une submersion démographique - non guerrière - de l'Europe sans précédent (qu'on ne nous bassine pas pour ce qui concerne la France, avec des chiffres risibles d'intentions minimisantes, comparatifs aux immigrations polonaise, espagnole ou italienne du siècle dernier, lesquelles ne recelaient par ailleurs la pressante menace d'évincement de notre civilisation occidentale au profit de mœurs exotiques moyenâgeuses et du retour à un autoritarisme théocratique encore plus obscur et plus intolérant que n'était l'hégémonie de l’Église)

Il y a aussi que je ne suis pas dupe de certains impératifs qui s'imposent au commerce de la Presse. M’entretenant un jour, après ses soins, avec un de mes patients qui fut un proche collaborateur du célèbre Marcel Bleustein-Blanchet, je lui parlais du magazine sur l'Art, acheté contre mon avis et édité par un de mes neveux. La réponse fut sèche : "Mon vieux, s'il ne fait pas plus de 60% de ses rentrées avec la publicité, c'est cuit!...".

Or, cercle vicieux : pour qu'il y ait attraction des publicitaires il faut qu'il y ait des lecteurs. Et donc, concernant la presse d'information politique et sociétale basique, s'adressant au commun, ce n'est pas le fond qui compte mais l’impression spontanée, le titre accrocheur, le propos tranchant, l'image choc. Ainsi il en va d'une course à l’échalote mêlée de suspicion entre les Rédactions (Une véritable guerre), et d'un souci de survie  on théorise l'artifice d'une vocation d'informer et de moraliser les populations.

On se fout de la gueule de qui, là?!...

Et pour en terminer sur les attendus, je suis de cette foule grandissante d'Européens conscients de ce qui peut éventuellement convenir à court terme aux industriels en manque de mains d’œuvre, risque fort de présenter à moyen terme une facture civilisationnelle très lourde à payer par les peuples envahis.

Putain de démocratie!

Mais c'est affaire de choix.

Au fait : Il ne l'ont pas choisie chez les sosies de Pauline Carton, ou au musée des horreurs, leur "migrante" de couverture, chez l'Obs. Croissandeau ne fait donc pas que des conneries.

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