Bien gentils et folkloriques les deux spécimen du gauchisme ultra, Arthaud et Poutou. Un parler popu qui me convient car il a été celui des tablées familiales chez les Castelain, même quand le chef de ladite famille, diplômé du Certificat d’Etudes Primaires, mais ayant déquillé quelques Polytechniciens au passage, dirigeait en second d’un Directeur Général, Mr Paul Dépret, Normalien, une administration de 2000 salariés. Je ne me suis pas senti dépaysé. En outre le propos était souvent pertinent, dont le bon mot de la soirée : L’immunité ouvrière, justement applaudie.
Du bon sens : Comme en diffusait mon Père, homme simple et sans détour.
Je veux néanmoins dire que ce genre d’individus au verbe coloré, à la différence de mon Père, homme pondéré sur le fond, m’inquiète dès lors qu’un mouvement de masse dégénérant à la faveur de circonstances diverses et imprévues, peut, apres la violence verbale et incitée par elle, entrainer une violence physique devenue incontrôlable, et amener ces merles moqueurs, dépassés par les événement et perdus dans leur limite intellectuelle, au nombre de ces fous sanguinaires qui peuplent l’Histoire, capables de génocide au nom d’une vision apocalyptique de la société.
Sinon Macron est enfin sorti de ses logogriphes, et Fillon, « éteint » aux yeux de la presse semble-t-il, m’a au contraire satisfait de son imperturbable impavidité, comme si le bonhomme était sûr de lui. Je pense, à cette aune personnelle, que les gens déçus mais susceptibles de revenir vers lui auront perçu la même image et éprouvé le même sentiment de solidité. C’était je crois positif le concernant, dans un débat superficiel dont le seul bien fondé fut son caractère démocratique. L’homme aux costards à 13 mille euros et le chéri des banques sur le même plan que le fringué par Tex.