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Billet de blog 5 mai 2017

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Un dernier mot sur le "débat"...

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

J’ai lu le topo de Huertas : Aussi médiocre que le mien, hier. Il faut dire que le « débat » qui en était l'objet ne valait pas plus. 

Certes, nous équiper en oxygène n'eut sans doute pas été nécessaire, mais l’altitude intellectuelle et politique en aurait été comparativement alpestre si un duel entre partis traditionnels avait opposé le quadrumane, malheureusement crucifié entre-temps par une presse bouffe-calotte alliée au parasite élyséen, et le Jaurès ubiquiste. 

Via celui-ci, charlatan consommé, la culture, la souplesse discursive et l’élégance verbale eussent orné les échanges. Au rebours, une solide maitrise des circonstances et d’un dossier économique fiable, anti-démagogique et sans nébulosité, eut éreinté l'irrationalité du révolutionnaire de salon.

J’aurais alors regardé, m'en régalant, les deux heures d’un spectacle cohérent et spirituel. 

Preuve des limites raisonnables de la démocratie, et en présence de deux journalistes prodigieusement inexistants, nous avons au contraire eu affaire à une immédiate maritorne et à ce que les Anglais nomment un golden boy, ambitieux comme un Bonaparte mais parfois trahi par la transparence d’un Boulanger.

Mon jugement, qui ne serait que celui d’un gribouilleur sur Médiapart, n’est pas définitif. Il ne peut d’ailleurs l’être de quiconque de sensé, tant Macron est paradoxal, fluide et à la fois cassant, où l’on ne sait faire la part des impertinences du génie et celle des caprices d'un enfant gâté.

Un impétrant (... car la messe est dite à cette heure) dont on ne sait toujours pas où est passée la notoire fortune. (Eh, oui!)... Litière faite, bien sûr, d'un geste désespéré de sa concurrente et d'un faux grossier, où sont passés ses 3 millions d'euros gagnés en trois ans chez Rotschild ?...

Un jeune homme dont, par ailleurs, la conjugalité ne peut m'être imposée comme normale, ou au moins banalisée par un prétendu "progrès" des mentalités. C'est subjectif, je le reconnais, mais quelle que soit la discrétion très médiatique (toujours le paradoxe...) d'une aristo dans le rôle cosmétique de Gabrielle Russier, ça ne passe pas.

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