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Billet de blog 6 avril 2015

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En attendant Toulon...

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

... qui ne va pas nous faire le coup de Godot, j'espère !...

Je sors d’une petite sieste bien méritée. J’attends le match du RCT contre je ne sais plus quel club rosbif à 16H, et je passe donc faire un tour sur mes blogs : Le vrai, celui du coeur, celui de l’Obs depuis 11 ans maintenant... et ici, chez les frapadingues, qui n’est que ma réserve, mon garde-meuble payant, car ces andouilles du "Mirador "ou encore du "TDT" de l’Obs virent aujourd’hui mes billets l’un après l’autre pour non courbure d’échine, rejet du blablabla imposé par le presse française (La dire de Gauche serait commettre un pléonasme) et  refus de faire chœur à l’incantation d’un Vivre-ensemble hystérique et illusoire.

Je suis sidéré par cette caporalisation insidieuse mais hontée de la parole, du "godillisme" qui règne en France.

A cet égard, Olivennes tout juste promu patron éphémère de la bouquine des pères Bensaïd et Perdriel, me répondait un jour « sur son IPhone » qu’il voulait que je puisse m’exprimer librement sur son journal permanent. Dix jours plus tard on me lâchait aux basques cette exaltée de Claire Fleury, hissée au poste de Médiateur alors que j’avais déjà pu la peser intellectuellement comme "préposable", à tout casser, à la distribution matinale du courrier. Acmé de ses compétences. Autant dire qu’elle m’aimait aussi, celle-là, et que commencèrent mes vicissitudes, du moins celles de mon blog, régulièrement éteint. Cash.

Une loi du CNIL a dû survenir entre temps car on a et viré Fleury de son poste de garde-chiourme, et on ne vire plus mon blog : on le met simplement en « brouillon ».

Entre temps aussi j’avais eu une petite prise de bec avec un bonhomme d’une tout autre envergure, qui étai venu me traiter de frontiste : Fauconnier**, créateur de Challenge. J’ai lu par la suite et par accident un de ses bouquins qui m’a raccommodé avec l’intelligence objective de ce journaliste : « La fabrique des meilleurs ».

Et donc j’arrive ici, chez Médiapart, soucieux seulement de trouver un refuge pour mes écrits, d’une tenue certes inégalée, ce qui seraient une perte inestimable pour la Littérature française qu’ils fussent définitivement perdus.

Je me pose, pour finir, une question au sujet de ce type, Edwy Plenel, initiateur d’un plateforme informative qui fait aujourd'hui autorité dans le Landerneau médiatique, un gus qui n’est donc pas le premier venu, il faut le reconnaitre bien que je n’aie aucune affinité politique avec lui, bien au contraire : à l’instar d’un Gilles Martinet qui disait regarder ses godasses quand il entendait Mitterrand, ce "socialiste de rencontre"* parler de socialisme, je me demande si Plenel n’a pas honte de ce qui se balance sur ce qu’il a nommé le Club de Médiapart. Affligeant. Je n’ai pour le moment lu un seul billet qui ne fût enferré dans le dogmatisme le plus ridicule et forcené, ou béat, parfois très louablement écrit, donc de gens qui ne sont pas des abrutis loin s’en faut, mais dont on perçoit la fossilisation sur quelques idées forces d’une gauche obtuse et absolument fermée à la réflexion pratique et objective. C’est sidérant. Tout ce monde euphorique, ou dépressif c'est selon, vit dans le faux-semblant et l'auto-suggestion. On n'y trouve aucune tentative d'analyse véritable ni d'ouverture à la controverse : de la logorrhée de gauche, des jérémiades, de la haine anti-patronale, et c'est tout. On ne se met pas une seconde en doute.

Remarquez que je m’en tamponne allègrement le coquillard, mon seul but étant je le répète de stocker mes billets à l’abri de la furia obsienne, et donc peu me chaut l’entretien de contacts avec des opiniâtres... à quelques très rares exceptions près qui se sont singularisées en ne m’agressant pas sur le champ.

Allez, je vais voir Toulon se peigner avec les Anglais.

*(Régis Debray)

** Il s'est révélé être un ami proche d'un de mes beaufs.

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