Enfin !... Ce n'est en effet pas trop tôt : Cinq ans que nous subissions cette nullité obscène, ce personnage ridicule mais insidieusement toxique, ce pitre aux allures de chef de rang comme chef de l'Etat. Cet apparatchik versatile tout juste bon à trahir, à mentir, à ourdir des coups fourrés et à tendre des chausse-trapes; Cet hypocrite mesquin, qui, flanqué d'une aventurière en transit, n'eut pas l'élégance de raccompagner jusqu'à leur véhicule son prédécesseur et son épouse lors de la passation de pouvoir en 2012. Ce pauvre type.
Pour le reste, eh bien, ce sera Macron le banquier. Élu par un vote « tamisé » et démocratique incontestable. Démocratique, ce vote l'est dès lors qu'un cuistre ostensible fut même autorisé à se présenter dans un débat "présidentiel" vêtu tel un clochard pour y tenir sous immunité médiatique des propos normalement inadmissibles en la circonstance.
Et ainsi je lisais ce matin, sélectionné par la Rédaction, un blog qui accusait le futur Président de vouloir "violer" le Code du Travail. C'est faux. D'abord faudra-t-il que le nouveau venu parvienne, face à une adversité attendue, à un degré de modification utile, mais encore est-il inexact de prétendre à une quelconque violation : s'il est en effet un élément déclaré définitivement intangible par l'auteur du programme d'En marche!, par ailleurs assez flou, c'est bien son intention de réviser les conditions d'emploi et de maintien à leur poste professionnel des salariés français. Or c’est ce programme que notre mode d'élection républicain a choisi au travers de l'impétrant. Même si le bonhomme n’aura réuni que 24% des suffrages initiaux.
Ce peuple nécessite de toute façon d'être remis incessamment dans l'esprit de travail, les syndicats doivent être recadrés à la négociation et à des pourparlers circonstancielles raisonnables, et non figés dans la violence et dans une opposition de principe au patronat ; quant à l'hégémonie des Prud'Hommes, ils doivent être ramenés à des prérogatives non dissuasives pour les créateurs d'emplois. Leur attitude générale est un véritable scandale de partialité.
C’est à ces seules conditions que le pays pourra éventuellement se relever.