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Billet de blog 7 février 2017

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Il a très bien parlé !...

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C’est vrai. Parole de chrétien, son discours fut bon et le mea culpa digne, et mesuré au poil de messe. On passe sur ses arrangements  peccamineux avec la réalité, ses mensonges domestiques et ses appétits obreptices  pour le pognon, encore qu’on soit loin, très loin par exemple de combines balkaniennes. Ou si l’on veut bien se souvenir... ou bien encore ouvrir un édifiant bouquin de Raphaëlle Bacqué : on est à l'aphélie de turpitudes avunculaires. Avec, entre autres prévarications et copinages concussionnaires, les trafics africains d’un Papa-m’a-dit qui s’est d’ailleurs retrouvé en taule au décès du père, et une fifille de la... main gauche accompagnée bien sûr de sa maman, que la république prit en charge à l’insu de son plein gré durant 14 ans. Croyez bien que tout ça nous a coûté à vous et à moi, autre choses que 800 mille malheureux euros. Et pourtant certains d’entre vous qui me lisez à l’instant, vous aviez voté... et revoté pour lui, mes bons seigneurs.

Bon, en élisant la vieille crapule, les Français ochlocrates savaient à quoi s’attendre. Sauf que bizarrement, quand notre femme de ménage espagnole de l’époque nous rapportait ce qui se disait tras el pirinéo sur le bonhomme, parfaitement connu là-bas, pas plus le Canard que d’autres fouille-merdes journalistiques français ne trouvèrent une colonne, quelque jour, à consacrer à la corruption de Mitterrand et des siens. Très bizarre en effet...

En comparaison : De la roupie de sansonnet, les 800 mille euros de Fillon, certes... mais le problème est qu’il s’était présenté avec des airs de comptable, en père la rigueur décidé à mettre la maison France au cabinet noir, au pain sec et à l’eau.

Il faut dire aussi que, fièrement de surcroit, ce con a osé prononcer publiquement le mot « chrétien » le concernant. Catégorie "catho" qui plus est ! Un suicide politique à notre époque où Frangins et lèche-babouches déchainés te rebouffent de la calotte pire qu’à l’époque du petit père Combes.

« Chrétien » !... Le mot infâme. Quel con.

Du coup les chacals de la presse égoutière, ces pervers manifestement nourris par Bercy et la Place Vendôme ne l’ont pas loupé. Distillant leur poison jour après jour.

Bien fait pour sa tronche.

Mais pour en venir à aujourd’hui, je me suis gouré dans un billet précédent. Pas que Juppé ne fût pas intéressé à reprendre l'affaire en main, quoi qu’il en réfute la contingence, mais c’est que François les beaux sourcils ne veut pas lâcher le morceau, campé qu’il est sur une légitimité institutionnelle depuis l’invention des Primaires. Et le succès du principe à Droite : 4,3 millions de votants; épargnant aux organisateurs les magouilles ridicules de celle, étique, de la Gauche

Et  je dois dire qu’après la déroute de la semaine passée, contrastant les errances verbales pitoyables sur son affection pour sa bobonne mutique aux yeux ronds, il s’est repris cet après midi d’une façon que je ne prétendrais pas magistrale, mais néanmoins être celle d’un chef. Il t’a mis froidement d’équerre le parterre de gratte-papiers, de faux-jetons et de judas qui lui faisait face, a réglé ses comptes en général, c’est le cas de le dire... et oui, somme toute : il a parlé en chef. Lui qui trainait l’image du larbin, la notoriété funeste d’avoir été le marchepied et le souffre-douleur du Nain pendant 5 ans, s’étant fait salement rabrouer pour sa réflexion subite sur un pays en faillite – alors que c’était sans doute le signe émergeant de sa vraie nature -  eh bien, cet après midi il m’a surpris.

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