Oui, un scandale, car il n’y a pas que les immigrés, mais aussi pas mal de souchiens, dont je dirais même qu’ils sont nombreux de la sorte, pour puiser sans vergogne dans les ultimes réserves de la nation. Voici donc l’histoire, au demeurant ordinaire, je le répète, d’une famille et d’un jeune bien de chez nous, qui ont pris leurs aises avec les finances de l’État et savent profiter à donf de ces "chers", très chers avantages sociaux qui singularisent la France et participent à sa lente mais programmée faillite.
Puisqu'ils incitent en plus à la paresse.
Ça se passe au bas de ce qu’on dit à Science-Po être la « Diagonale du vide » (économique), et qui va des Ardennes au pays des « Gabatches » (De l’Espadrille « Gavachos » : les Français). Ainsi les Catalans d’Argelés surnomment-ils les gens de l’Aude. Mon histoire se situe plus précisément dans une de ces célèbres villes cathares où l’on vote à gauche par esprit de rébellion congénital, sans trop savoir pourquoi.
...C’était histoire de me faire en passant quelques nouveaux amis.
Non mais c’est vrai, quoi, et j’en ai sincèrement gros sur la patate du piston financier qu’obtiennent ces régionaux du fait de leurs jérémiades paysannes continuelles et manifestations « occitanes » à la noix. Un peu comme les Bretons : Commencent aussi à bien faire avec leurs bonnets rouges, les casseurs de péages, eux et leurs défilés d’étendards moyenâgeux au moindre décret préfectoral (N.B : Pas vu un seul drapeau "français" lors de leurs raouts dévastateurs) : Ils font peur aux Parisiens, qui leur cède sur tout. Alors que moi je t'enverrais l'Armée vite fait bien fait. Pour remettre de l'ordre.
Je me suis fait de nouveaux "amis", là aussi?... Je m’en fous.
Et donc dans la famille Duchmol, il y a une fille aînée et un garçon. Aujourd’hui tous deux en âge de bosser : la gamine, qui était une jolie, très jolie feignasse comme étudiante, en met maintenant, en revanche, un sacré coup dans le « civil ». Elle gagne sa croûte dignement en voyageant pour une société espadrille : bref, une jeune femme méritante. Son seul défaut dans ce pays à mentalité ibérique : c’est justement d'être une gonzesse. Car dans ces pays-là ce qui compte c’est le garçon, quand il y en a un. Et ici, comme je l’ai dit, il y en a un. Sympa et on ne peut plus sympa. D’ailleurs il lui serait difficile de ne pas l’être, car c’est fatiguant de faire la gueule, et loin de lui l'idée du moindre effort : Il ne branle rien. L’Équipe, et les résultats du Foot sur smartphone et à la télé : Son unique occupation intellectuelle.
Le papa (un très bon copain) a bien gagné sa vie dans le libéral... mais lui aussi sans forcer son talent, certes : On met 2 vis de contention quand il en faudrait 4 pour bien stabiliser une fracture mandibulaire et on se dispense de points profonds : ça va plus vite, quitte à créer un infundibulum postop’. On s'en tape.
Le fiston a fait semblant de faire des études après le Bac, ce vague papier dont tout le monde sait qu’il s’achète aujourd’hui dans un cornet-surprise. La fantaisie a bien duré quatre ou cinq ans, à Toulouse, aux frais du daron bien sûr. Aucun diplôme au bout. Qu'à cela ne tienne : On a fait jouer les relations et on a donc réussi à placer le mouflet chez un copain entrepreneur. Là, sans doute beurré ou crevé par une nuit de bringue, il fout le camion qu’on lui avait confié dans un fossé, sur une départementale. Viré. Mais avec ménagement : On fait tout, entre amis et notables de la ville, pour que le rejeton sympathique puisse profiter de la kyrielle d’indemnités chômdu et tout le bazar qui va avec.
De là notre mirliflore décide d’aller chercher du boulot Outre-Mer, dans les Îles. Au soleil. Mazette! le boulot se cache sans doute sacrément bien dans les îles, sous les palmiers et filaos, car après un an de glande Monsieur n’a toujours rien trouvé. Mais comme il semble avoir une bonne zarwata, comme on disait chez moi à Oujda, il vit des complaisances d’une "locale" à laquelle il prodigue en retour des secousses apparemment appréciées. En rajoutant bien sûr ce qu’il avait reçu en indemnité immédiate à son licenciement... et bien sûr aussi les envois de pognon de Papa qui bave d’admiration devant les prouesses fessières de sa progéniture à la hampe avantageuse. C’est là toutefois, avouons-le, un sentiment de fierté qui se défend, ma foi. Eh, si !...
Ce qui se défend moins, c’est que nous avons appris que "Rocco", qui arrive en fin de « droits » comme on dit (Quels Droits, bordel ?!), va néanmoins toucher une rallonge de l’État de 5000 euros à je ne sais quel titre !...
Là ça ne va plus. Et Bobonne (mon épouse) qui aime pourtant ce gosse autant que moi, car il est, je le répète encore, ultra sympa, m’a dit de caler ça dans mes « âneries sur ordinateur » (Je gribouille aussi sur le site des Blogs de l'Obs depuis 10 ans) : Ulcérée, Bobonne, que sa cadette, qui a trimé dur depuis l’enfance, soit à la ramasse au Canada, comptant sur les consults hospitalières gratos d’une médecine socialisée quand elle est malade, car elle gagne tout juste de quoi vivoter en bossant grave, et parce que son Papa à elle (mézigue), maintenant retraité ne file plus que 500 euros/mois. Mes eux gamines (33 et 29 piges) n’ont jamais usé de procédés d’assistance financière de l’État d'aucune sorte, même des bourses méritées pour Mention TB au Bac* (Toutes les deux. Avec toutes les deux les Félicitations du Jury) un petit pactole que j'ai chaque fois refusé : J’estimais gagner trop bien ma croûte.
Le père du bel oiseau dont il a été question, lui n'a pas les mêmes scrupules alors qu'il est au moins deux fois plus « riche » que moi...
THE END.
* les socialos qui vomissent la méritocratie les ont supprimées. Les salauds! (ça c'est pour esbigner Hub le ségoléniste, s'il vient à passer par là) (Hub, Caque n'écrit pas sur ce site? Il devrait venir : Qu'on continue à s'engueuler plus librement que chez l'Obs) (Remarque , "ils" ne vont certainement pas me supporter longtemps dans ce que tu prétends être cet antre gauchiste) (Toi tu es bien sûr à ton affaire avec ces gens, hein ?!..."vieux grigou" toi-même) (tu as vu le temps qu'on a en ce moment!)