A la santé des si sympathiques gens de gauche qui pullulent sur ce site !...Vous êtes interchangeables.
C’est la panique dans la volière rose à l’approche des toutes nouvelles « départementales », et Manolo qu’on sait aujourd’hui profus en excès, cacas nerveux et superlatifs, tels son « apartheid » et maintenant sa « peur » irraisonnée du FN, du moins sa crainte que la France ne se « fracasse » dessus (...?), s’est élevé ce matin contre Onfray parce que le philosophe, comme tous les philosophes, s’est récemment fendu d’une causette hyper-complexe, pour en arriver finalement là où monsieur Toulemonde aurait simplement dit préférer "une analyse juste", de droite (fût-elle extrême) "à une analyse injuste", de gauche, Point-Barre. Ce n'est toutefois pas tant l'amphigourisme du propos, mais - Ô! Sacrilège - l'évocation d’Alain de Benoist, facho notoire ayant, en la circonstance avantage dans l'esprit d'Onfray sur l'icône floromagotine BHL, qui a excité ce pauvre Manu... lequel a donc décrété qu'Onfray avait "perdu ses repères". Or Onfray est socialo, c’est à dire que c’est un philosophe standard : Chatouilleux et susceptible en diable.
Or aussi, en répliquant à l'arrogant hidalgo qu'il n'était qu'un idéologue et donc qu'un « crétin », au sens étymologique, Onfray semblerait en plus ne pas avoir apprécié le fait que Pépère, actuellement sous l’emprise d’une figurante de film de Série B, et d’un escadron de têtards dont L’OBS exhibait récemment en couverture le spécimen le plus athlétique, s’il s’est vu par bonheur pour le prestige de la nation retirer son Solex, du moins son scooter de livreur de pizza par iceux batraciens, et ainsi, si la Gayet est venue à lui pour qu’il n’aille plus à la Gayet, notre Pépère national, tous poireaux dehors parfait donc ces temps-ci son adaptation aux circonstances et veille au désennuiment de sa compagne : Quand un De Gaulle ou cette vieille crapule de Mitterrand, hommes d’un « volume » certain et d'une autre envergure, allaient leur train seigneurial, suivis d’une Cour choisie parmi la crème intellectuelle de la nation - où un Onfray aurait eu certainement sa place (Bien que je ne comprenne rien à ce qu'il raconte dans ses livres, sauf... sauf celui où il parle merveilleusement de son père) -, nous en sommes arrivés aujourd’hui, après des prémices sarkoziennes elles-mêmes pas piquées des hannetons, à une banalisation du morganatisme aulique, et à ce que l’Élysée soit devenu le dernier salon à la mode où l'on croise Joe Star (ivre) (lui aussi !)... et les copines à Julie.
Signe des temps : On a en effet les Voltaire et les Julie qu’on peut. Ne fussent-elles pas de Lespinasse...