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Billet de blog 9 juillet 2015

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Haircut et Herr Cut : Ne pas confondre

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Parfaitement incompétent dans le domaine financier, mais pour essayer d’y voir un peu clair et au delà des subjectivités et supercheries partisanes dont on nous abreuve, je suis allé survoler une analyse d’expert à l'adresse ci-jointe (https://www.les-crises.fr/lannulation-de-la-dette-allemande-en-1953/), après que j’ai lu un article émis par un journaliste nommé Kai Littmann et sélectionné par la Rédaction du  Club de Médiapart.

Sans faculté critique qui me permette d’être péremptoire, il me semble néanmoins devoir ne pas mélanger les genres, comme le fait avec entrain Kai Littmann : ce qu’il nomme le « haircut » de 53 en faveur du redressement de l’Allemagne (Il y eut aussi 90 et l'aide à la "réunification") ne peut être invoqué, sourcil haut, pour taxer d’ingratitude, doublée d’amnésie - excusez du peu - une nation aujourd’hui créancière générale d’un Euro-groupe qu’elle porte à bout de bras. En particulier la Grèce, dont il est manifeste que ce pays s’est fait entretenir, telle une odalisque indolente et captieuse, depuis 81 et son entrée dans l’Union. On n’y reviendra pas.

Dire tout de suite que je ne suis pas un germanophile entêté, ni ne véhicule quelque nostalgie brunâtre, c’est tout l’opposé. Les choses sont toutefois ce qu’elles sont et dans l’état actuel des dites choses, dix fois plus d’Allemands que de Grecs ont su profiter de la remise de dette* dont ils ont été les bénéficiaires en 53, puis avec un aide  partenariale (intéressée) en 90, pour se restructurer industriellement et administrativement  et (re)devenir aujourd'hui la nation majeure du continent. Donc sa créditrice la plus fiable et la plus sollicitée.

En revanche, qu’en est-il de la Grèce dont les seules qualités commerçables après 40 ans de présence débitrice au sein de l'Union, demeurent sa position géostratégique sur une planète en perpétuelle effervescence, son soleil, ses îles et ses plages?... Voire aussi, aux yeux de certains exaltés de la gauche-ultra française qui les érigent en manifestations de "fierté nationale", son arrogance et ses insultes envers une Communauté qui a pourtant jusqu’ici fait preuve à son endroit d’une aménité proche de la cécité volontaire. (Deux seuls chiffres parlants : Retraite à 67 ans chez les mineurs fridolins. A 57 chez les virtuoses du Komboloï)

On n'en ressort pas d'autres: Ces deux-là parlent en effet d’eux-mêmes.

Or, il conviendrait à l’équipe de branquignoles que nous délègue démocratiquement le peuple grec depuis 5 mois, que NOUS, et particulièrement l’Allemagne, continuions à entretenir la belle Hélène pour ses beaux yeux et surtout ses belles fesses. Eh!... Il faut avoir le courage de sa vocation. Et la situer.

Bref, la plaisanterie a assez duré, et comme je le disais hier dans un billet précédent : En jardinerie comme en chirurgie ou en aviation, quand une situation est défectueuse il faut aller au plus court et être radical dans ses actes : On coupe par exemple la partie déficiente. Ça va beaucoup mieux après.

Et en l’espèce, cette démonstration de rigueur factuelle devient garante du respect qu’on impose à l’extérieur. J’entends à nos adversaires... qui ne manquent pas. Dont les Ricains.

* Relativement équivalente  à celle actuelle de la Grèce, selon Littmann... Une Grèce 10 fois moins peuplée ne l'oublions pas.

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