Je suis un petit bonhomme dans mon coin, et ce genre d’article et de réflexion me passe par dessus la tête. Comprends rien. Je ne suis d'ailleurs pas certain que le zigomar qui a élucubré ce discours se comprenne lui-même.
Car pour être franc, je vois là une casuistique typiquement française et donc l’expression du ridicule d'un baveux dont notre microcosme intellectuel parisien fourmille. En un mot : Bla-bla-bla.
Le petit bonhomme en question, notez-le quand même, a travaillé dur pendant plus de quarante ans. Immergé dans le monde actif du milieu de la société. Et il a...j’ai donc mon idée sur le problème, ma « doxa » personnelle dont je ne démords pas : Nos compatriotes manquent souvent de sérieux. Il y a bien sûr une jeunesse admirable de dextérité d’esprit, d’esprit d’entreprise, de conviction au boulot et décidée à réussir. Mais il y a aussi une masse de cloportes geignards, revendicateurs et profiteurs des rentes que la république a mises à leur disposition pour qu’ils puissent ne rien foutre, ces parasites.
Je tape sur Macron pour des raisons que j’ai dites et redites, mais il faut y aller mollo : Il est encore trop tôt pour juger et faire un total. Or, dire qu’il a recours, comme André Chénier, à de vieilles recettes pour dispenser de nouveaux dogmes, ou l'inverse, c’est de la tchatche d’opposant systématique et jaloux que ce type ait été choisi par les banques pour essayer de remettre ce pays sur les rails.
Non, on ne m’enlèvera pas du cigare qu’il faut mater les corpos, lesquelles pensent endiguer leur dégringolade dans l’opinion et leurs pertes d'adhésion des masses salariales en foutant le cirque dans l’économie à base de grèves et occupations mutilatrices d’usines. Favoriser les accords d’entreprise afin de diminuer l’hégémonie des centrales est une bonne initiative : Raz le bol du moustachu de la CGT et de ses nervis.
Il y a surtout cette hantise des Prud’hommes qui nuit à l’emploi. A cet égard, lorsque Dugland dit dans cet article : «Les citoyens ne doivent pourtant pas oublier que si le juge oblige les entreprises à motiver les licenciements, c'est pour garantir à chacun le droit de savoir pourquoi il perd son emploi mais aussi l'obligation pour nous tous de rendre compte de nos actions lorsque nous prenons une décision aussi grave. » voilà du bavardage stérile, de la noyade de poisson : le problème n’est pas là mais dans le fait de notoriété publique qu’un patron de TPE ou PME qui vire un employé, s’il doit évidemment justifier sa décision, se prend sur le râble un indemnité de licenciement généralement astronomique, quelles que soient les raisons de cette décision, reçues ou contestées par l'institution prud'homale.
J’en ai eu des dizaines et dizaines d’exemples rapportés par des amis et relations au cours de ma carrière.
Tiens ! Une assez récente de ces mésaventures patronales, dont fut victime un proche. Médecin spécialiste. Il prouve une de ses secrétaires avoir piqué depuis des mois dans la caisse. Elle va au prud’homme : Elle a volé, d’accord, et pas qu’un peu, mais ce n’était pas une raison pour la virer aussi sèchement. Il y a un gosse, un mari qui s’est fait la malle, alors vous pensez, la pauvre !... Il faut en tenir compte. Face à un « nanti ». Propos du président de la juridiction régionale, hors témoin bien sûr : « De tout façon, au Prud’homme, vous êtes le patron vous avez tort et vous devrez donc casquer ».
Ainsi le toubib, qui est très loin d’être un « nanti » mais un mec qui bosse et gagne sa vie, s’est pris (avec se deux associés, certes) 30 briques de dommages à verser à la voleuse. Je crois qu’il a fait appel ou quelque procédure du genre et ça aurait été réduit à 15 ou 20 mille. Pas sûr.
La France... Pays des 35H et de la retraite voulue à 60 ans. Pourquoi pas à 40, à cet âge où l'on n'a pas encore de rhumatismes, ce qui permettrait d'aller à la pêche et d'en PROFITER un max ?!!!
Anecdote : lu cette nuit dans le journal de Jules Renard, comme quoi il n'y a rien de neuf sous le soleil, en effet, mais pas dans le sens évoqué par le gugusse de l’article. Pour dire aussi que la Méluche est un ringard dans le subversif des opulents. car c'est un opulent.
23 Février 1898 : "Je déclare que je me sens un goût subit et passionné pour les barricades, et je voudrais être ours afin de manier aisément les pavés les plus gros, que, puisque nos ministres s'en fichent, à partir de ce soir je tiens à la République, qui m'inspire un respect, une tendresse que je ne me connaissais pas. Je déclare que le mot Justice est le plus beau, de la langue des hommes, et qu'il faut pleurer si les hommes ne le comprennent plus." Il peut aller se rhabiller le carriériste-simulateur : il a eu des devanciers dans une putative bourgeoisie manieuse de pavés.