Autre chose en effet. J’ai sollicité hier la visite urgente de deux copains cannois, l’un très important marchand de bien et l’autre ex-Notaire, tous deux par ailleurs amis de longue date.
Pour conseil.
J’avais pensé il y a une ou deux nuits distraire du pognon d’un portefeuille en Assurances-vie que m’avait pourtant bien ficelé (gratuitement) le copain notaire quand il a su ma maladie : C’était des contrats d’avant 94 très avantageux qu’il ne fallait surtout pas, dixit, me laisser "racheter" par la banque... à son avantage. Prise de bec chez moi, en effet, il y a un an entre le représentant de la Banque, un corse et le copain Notaire, un breton. C’est le breton qui s’est imposé : Un testament a été rédigé par lui comme il l’entendait (c’était sa spécialité) et pas selon les directives bancaires prétendues « légales ». Et « obligatoires ».
Mais comme les assurances-vie ne rapportent plus que dalle de nos jours, pour protéger Bobonne (usufruitière) quand j’aurai claqué, je m’étais dit récemment : j’achète vite fait un appart à Montréal à la cadette et solde le crédit de l’aînée pour son « truc » Avenue de Choisy à Panam, à deux pas de la Place d’Italie, et par conséquent les deux gamines versent 5OO euros/mois chacune à leur mère au lieu de payer des loyers et mensualités jetés à la mer. Le reste du portefeuille étant dispersé en placement « sécure » mais au delà des 2% actuels des A-Vies.
Toutefois, comme les gosses sont nu-propriétaires et Bobonne usufruitière de ce portefeuille à mon décès, le Notaire m’a recommandé de ne surtout pas toucher au portefeuille, qui est à mon nom et induira dans les 35 mille euros seulement de droit de succession, du seul fait qu'il s'agit d'assurance-vie. En revanche, si j’y touche et le bascule sur d’autres produits, dont des murs, on passe alors au bas mot à 350 mille !...
Ollé !
Tandis qu’après ma succession toutes trois peuvent s’entendre, ce que j’espère, et les gosses étant proprios du capital, le replacer sur des produits calmes mais à 4 ou 5% qui laisseront un surcroit de retraite confortable à leur mère, autour de ... mille euros + ma réversion de dentiste. Et le capital ne pouvant plus être imposé au décès de Bobonne. Quel que soit le produit choisi.
Ce qui me sidère moi qui n’y ai jamais entravé quoi que ce soit au pognon, si ce n’est d’avoir su le gagner avec mes paluches d’ouvrier, ce sont ces fluctuations fiscales ahurissantes sur une somme donnée, relativement au produit sur lequel cette somme a été investie.
Je ne suis pas de gauche, mais il y a des mécanismes capitalistes qui m’échappent totalement, et laissent parfois rêveur...
ça arrange qui,
ça,
ces variations, en haut-lieu de la Finance?!!!