Sur le port de Tel-Aviv avec mon ami PNoir Yoav et son épouse. Héros de la guerre des Six-Jours, il était du Commando qui a pris d'assaut la Poste de Jérusalem...
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Non, mais c'est juste pour savoir où j'ai mis les pieds en venant sur ce site. Car d'accord, j'ai déjà pigé le fait que des effets vestimentaires y sont sacralisés : Le Khaïk de ces dames véligères, le tablier des "Frangins" et la jaquette des invertis (On a le droit à "inverti"? C'est pour le rythme de ma phrase. Je préfère invertis à Homos ou à l'anglicisme gays, trop courts, l'un d'une, et l'autre de deux syllabes). Ça, le fétichisme symbolique, d'accord, c'est intégré, mais ce ne doit pas être tout.
Oui, puisqu'on m'a encore chouravé un billet nocturne où j'exprimais cette fois avec force et conviction, mais sur un ton faussement désinvolte qui n'aura pas été apprécié, ma désapprobation de l'envoi d'un ambassadeur au Vatican qui fût... comment tourner ça sans m'attirer derechef les foudres rédactionnelles?... allez, disons : qui fût tout simplement homosexuel.
(Hors de toute plaisanterie, c'est un faux-pas diplomatique grave)
Alors je me renseigne, dès lors que face à une telle rigueur censoriale j'ai aussi comme un doute légitime, par exemple, sur l'honorabilité de mon admiration pour le peuple d'Israël. Et quant au convenable d'émettre des propos en ce sens sur un média d'une gauche française très intellectualiste. Celle-ci manifeste en effet des caprices assez inattendus que je qualifie de floromagotins, et qui vont de l'abomination irraisonnée du souvenir colonial à l'adulation de feu un quarteron de pseudo-humoristes, dont la mémoire m'inspire au rebours et personnellement le plus souverain mépris.
De ne pouvoir admirer ouvertement le courage des israéliens ajouterait certes à une préoccupante guirlande d'interdits et de moraline, dans un pays qui se veut pour autant le défenseur de la liberté d'expression.
D'un côté on clabaude aux obscénités d'un Charlie-Hebdo, de l'autre on bâillonne le bon-sens populaire d'un Français moyen dont le seul défaut est de refuser le prêt-à-penser qu'on veut lui imposer.