Que vive la Grèce ?... Tout à fait d’accord, et je lui souhaite même de bien vivre... quand elle aura bossé, arrêté de frauder, quand elle se sera structurée administrativement comme les autres pays de l’Union Européenne. Quand les grecs auront cessé de se foutre de la gueule du monde occidental, et de le racketter du fait de leur situation géostratégique.
Je me suis diverti hier d’une brève excursion chez l'un des furieux de l’Ultra-Gauche, lesquels comme chacun sait pullulent sur ce site. C’était toujours au sujet de la Grèce et de ses problèmes de créances. Les échanges n’ont évidemment pas duré un quart d’heures : la horde rameutée ayant, en hâte, tressé la corde qui devait me « pendre à une lanterne » (sic).
J’ai vite refermé la cage et m’en suis retourné à mes chères études et vers le monde civilisé.
En vérité, soyons franc : j’étais allé les titiller et ce n’était qu’un prétexte, mais mon projet n’en était pas moins de faire toucher à ces gens, dont la plupart n’ont jamais dû mettre les pieds en Grèce, que leur engouement pour la cause hellène est cosmétique et leur parti-pris se nourrit en vérité de la haine universelle et polymorphe qu’ils éprouvent pour la société constituée et contre ceux qui ont « réussi ».
Tsipras s'est finalement rendu à Canossa. Mais il va falloir attendre maintenant, et voir évoluer les choses : attendre l'acceptation par les parlementaires et la population grecs des agencements économiques présentés aux créanciers par leur Premier Ministre, et voir se confirmer le fait que cet extrême-gauchiste et ses sbires aient eu eux-mêmes la réelle intention de les appliquer. Ce qui est loin d’être sûr...