Déjà, Liza n’était pas un canon car elle en buvait justement trop. Mais Marie, elle, c’est carrément un parangon de l’horreur. Ullah , toute en noir elle me fout la trouille. Un personnage Hugolien à vous faire tourner, non la tête, mais les tables. Un mixte de Tartine Mariole et de la Cruella des 101 dalmatiens. Gore. "Menstruelle"*, son apparent domaine de prédilection.
Je parle ici, "à con ouvert"*, du Romain Gary à grandes et petites lèvres, qu’est sous la signature d'une Émile Ajar-Minelli, et avec peut être un peu moins de talent, la ministre Marlène Schiappa dans sa promesse des Aubes.
Il y avait eu, de mémoire, une autre tarabustée du baigneur chez les politiciennes-écrivaines de gauche : Aurélie Fillipetti. Elle lui ressemble d’ailleurs, même nez crochu de sorcière, malaires saillants, Niagara capillaire et regards hyperthyroïdiens , une panoplie éventuellement indispensable à la pondaison de bouquins de cul ?...
Ça doit faire plaisir aux vieux parents, ces gonzesses qui couchent aussi sur papier les détails de leurs parties de fesses fussent-elles imaginaires. Enfin ça les regarde.
Mais ce qui nous concerne, c’est que notre président-poète, par ailleurs suspect d'équivoques et très prout'machère « En-nnoûû »** de ses discours, s’est finalement constitué un gouvernement assez disparate de gens assez inhabituels dans un cadre exécutif assez labile, puisque 3 ou 4 de ses ministres intègres ont d'ores et déjà dû démissionner pour doutes sur leur honorabilité face à l’argent public. Or voilà maintenant qu’une participante de, et à son souci de parité propose 150 lieux où il conviendrait... d’avoir fait l’amour.
Fichtre...! Qu'on ait en l'espèce, et au travers d'une élue du Peuple de haut-rang, la manifestation égalitariste la plus honorable et promotrice de la condition féminine reste ma foi à débattre. Bravo Manu, une fois de plus tu as fait le bon choix.
Bon, on a jadis entendu dire qu’un méridional fougueux pouvait faire en même temps un bon député-maire, et se casser le pied (le pied!) en s’envoyant une de ses collègues des mêmes tempérament et parti dans les chiottes de l’Assemblée (le lavabo a été changé), alors il n’y a vraiment pas de quoi jouer les vieilles chaisières de cathédrale : La politique n'interdit pas la baise. Heureusement.
Mais quand même, une dame devenue ministre par la volonté d’un financier-mystique égaré dans cet autre oxymore qu’est l’honnêteté politique, et dont on soulève le jupon pour découvrir la foison latine de ses pulsions, ma foi, ça « interroge »...
*rapporté par un copain toubib qui a eu le courage de se taper la lecture d'extraits des œuvres de Madame. Moi c'est au dessus de mes forces. Surtout venant d'une femme. C'est l'abolition du charme. Ce temple dont elles sont normalement les vestales.
**(En nous, plus simplement dit)