Je n’avais jamais entendu parler de ce type. Apparemment c’est un historien, né chez moi, au Maroc.
Salut tchahbab !
J’ai vu dans le titre d’un article du journal de MDP qu’on lui avait intenté un procès. Je suis allé lire. Mais le début seulement, car j’ai vite pigé le topo et j'ai laissé la suite : Il avait osé mal parler des arabes, c'est hshuma, et bien sûr l’islamogauchisme qui a envahi le débat public français et le tient sous sa houlette lui est tombé sur la kippa.
J’ai du coup cliqué mon soutien à cet homme, en commentaire. Puisqu’il dit vrai.
Évidemment la meute des roquets vigilants, les gardiens du temple ont débarqué daredare à mes trousses. Je suis habitué. Et comme toujours, ce fut avec une suffisance d’usage quant à mon manque « d’érudition », l'inépuisable débit du rouleau contritionniste aux senteurs de babouches, mais hors-sujet, par ces fracturés du sternum : La France immédiatement mise en accusation comparative d’antisémitisme, une vérité diachronique qu’on peut symboliquement remonter à St Louis et ses bûchers pour en arriver à Drancy, certes.... mais, je le répète, ce n’était pas le propos !... : En effet, Bensoussan aurait paraphrasé en public le discours d’un sociologue algérien dont j’ai oublié le nom, en prétendant que «l'antisémitisme on le tête au lait de sa mère». Il parlait me semble-t-il cette fois, du moins selon toute apparence, de l’antisémitisme arabe.
A bouya rassi !... mon pauvre vieux ! Que n’avait-il pas dit là. Mais il est fou Bensoussan, il est fou !...
Ti es niqué de la tête, fils. Proférer cette vérité coranique (« Tuez-les tous où que vous les rencontriez ! ») dans la France d’aujourd’hui ?... ti es maboul, ma parole.
Si on a du temps à perdre on peut aller compulser ce que j’ai dit dans les commentaires de l’article consacré à ce procès.
Donc je réitère ici mon soutien à l’historien Georges Bensoussan. Et pour conclure je propose encore à ceux qui ont du temps à perdre d’aller rechercher dans les Carnets de voyage en Algérie de Maupassant un passage, aujourd’hui confus dans ma mémoire d’inculte. Ce paragraphe a trait aux Mozabites, où le « journaliste » du Gaulois laisse suinter, comme c'était fréquent à l'époque, une sorte de méprisassumé, irrépressible, traditionnel et caricatural pour le juif... mais où il relate aussi les relations "intéressées", avec en conséquence des procédés parfois un peu expéditifs, des populations arabes envers ces communautés judaïques censément « protégées » par le Maghzen.
Et là ce n'est pas Hugo, outré, qui rapporte les probables propos d'un tiers dans Choses vues, mais ceux d'un mec qui y est allé. Et qui a vu.
Ambiance...