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Billet de blog 12 février 2017

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Soutien à Georges Bensoussan II

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Oui, c’est donc bien ça. Allé un peu fureter le Net sur cette affaire, je cite Raphaëlle Bacqué dans le Monde : "C’est lors de l’émission « Répliques », que le philosophe et académicien Alain Finkielkraut produit et anime sur France Culture depuis plus de trente ans, que Georges Bensoussan a prononcé, le 10 octobre 2015, les mots qui lui valent ce procès : « dans les familles arabes en France, et tout le monde le sait mais personne ne veut le dire, l’antisémitisme, on le tète avec le lait de sa mère »".

Il faut rappeler que je ne m’étais pas farci tout le billet d’un nommé Gilles Manceron, car j’avais en effet tout de suite pigé la cause précise de l’anathème : Ce couillon de Bensoussan avait osé toucher aux arabes. Ainsi la cohorte des « grandes associations antiracistes », Ligue des droits de l’homme, Licra, MRAP, SOS-Racisme ainsi que le Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF), toutes ces usines à gaz étaient entrées en ébullition, et trouvèrent dans ces propos propices matière à justifier des subsides dont j’ai entendu dire qu’elles étaient grassement nourries par l’État. Par mon pognon, coquin de sort !...

 Il y a quelques années, une bonne femme de la LICRA était d'ailleurs passée me pécho la bretelle en commentaire de mon blog chez l’Obs, me menaçant de je ne sais plus trop quoi. Elle s’était fait envoyer sur les roses et je n’en avais plus entendu parler. J’avoue receler un mépris solide pour ces pharisiens (j'allais dire ces parasites. Aurais-je eu tort?), et je n'y avais certes pas mis les formes. Cela dut la surprendre attendu que ces gens-là, aux réseaux influents comme ceux des Francs-Maçons, sont habitués à ce qu'on leur pique une lèche fétide pour ne pas avoir d'ennuis.

 Bon, bref, Bensoussan s’est fait alpaguer par ces pattes-pelus. En plus grave que moi le sinistre inconnu. (Sinistre, façon de parler pour un facho) (Prétendu !)

 Il s’est défendu en citant les dires cinématographiques d’un mec nommé Smaïn Laacher, sociologue qui enseignerait à Strasbourg : “C’est une honte que de maintenir ce tabou, à savoir que dans les familles arabes en France, et tout le monde le sait mais personne ne veut le dire, l’antisémitisme, on le tète avec le lait de sa mère. ».

 Smaïn avait alors protesté courageusement : « Je n’ai jamais dit ni écrit nulle part ce genre d’ignominie », affirmait-il sur Mediapart, en réclamant un droit de réponse et en annonçant le dépôt d’une plainte.

 Une plainte qu’il s’est dépêché de retirer car il était bien l’auteur d’une telle déclaration. Pan sur les doigts !

 Je pose donc une question de circonstance à tous ces rigolos associatifs aux dents longues mais à la vue courte, sinon sourds d'une oreille : Pourquoi s’en prendre au feuj et pas au reubeu ?

 C’est simple, pourtant. Comme quand je ramenais hier la meute de caniches au sujet précis du billet de Manceron : L’antisémitisme arabe. Pas le franchouillard, vers lequel ces faux-culs faisaient diversion. Un racisme français qui est bien connu bien que rampant, et vilipendé à juste titre aujourd'hui par nos intellos... Juifs. Une réalité dont les canidés dudit "club" me rebattaient les klaouis en références profuses chez le gars Manceron. Non pas celui là, mais celui tout aussi incontestable que la pensée correcte glisse en revanche sous le tapis à grands coups de babouches : je dis bien l’antisémitisme arabe.

 Pied-Noir, j’en témoigne pour être né à la limite d’un quartier maghrébin, l’Oued Nachef, à Oujda, avoir été élevé par des nounous berbères, et avoir vécu la vie quotidienne et les sentiments exprimés "à ciel ouvert" des populations indigènes. Or c’est le même « racisme », crois-je pouvoir dire, dont les fils et filles nés en France d’immigrés ont hérité de leurs parents. A quelques exceptions près c’est certain. Mais ma-shi bez-zef...

Vas-y Georges ! Ne te laisse pas faire par ces nazes. Cogne !

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