Je réponds ici aux commentaires du billet précédent, afin que soit bien mesuré le niveau intellectuel de certains lecteurs de mon blog :
Je viens certes avec du menu fretin littéraire, et en demande pardon puisqu´on m'a au contraire opposé hier l'immense poète climatologique qu'était Jean Ferrat, en son temps pleureuse diluvienne, accréditée par la gauche; mais si l'aimable aréopage agglutiné sur mon espace-commentaires veut bien néanmoins condescendre à la médiocrité, et à la lecture d'un auteur de "second plan" se faire une notion objective de ce qu'était le racisme... habillé de brun pour la circonstance par ces bonnes gens - car c'est de ça qu'il s'agit dans leurs têtes confuses -, je les invite à lire ces quelques lignes du Voyage au Congo, de Gide bien sûr (P. 771 La Pléiade. Première édition, celle "épurée"de ses turpitudes fessières), où s'exprime sans retenue un sentiment "naturel" de supériorité raciale. C'était le 16 novembre 1925, donc pas si loin que ça (Gide a été mon contemporain): "Pas pu prendre de notes hier. Arrivés trop fatigués au poste de Bafio, vers le soir. Étape de 35 kilomètres, faite pourtant presque entièrement en tipoye. Rien de plus lassant que ce mode de locomotion, lorsque les tipoyeurs ne sont pas supérieurement dressés."
Là, oui, il y a de quoi être moralement révolté. Pas quand un mec qui a les pieds sur terre invoque un instinct de conservation et le sens de la responsabilité nationale face à une religion féroce est à ses millions de dévots qui ont envahi la France. Quand il pense à ses enfants...