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Je suis d’une famille fanamili et j’emmerde ceux à qui ça ne plait pas.
Ici mon Oncle préféré, Numa Castelain, entre le Général Delfino qui a commandé le Normandie-Niemen et le Général Martial Vallin qui commandait l’aviation française libre pendant la guerre.
Durant mon Service au 19ème RA, à Draguignan, je portais d’ailleurs ma tenue jaspée sur chemise et cravate beiges et non blanche et marron réglementaires, la cravate étant de surcroit épinglée d’un insigne de la Légion.
Absolument interdit mais on me toléra ainsi même lors de réceptions officielles.
D’ailleurs cet écart vestimentaire me dispensa paradoxalement d’ennuis avec le Deuxième Bureau, lorsque au cours d’écoles à feu je subtilisai, pour décorer ma chambre à l’infirmerie (!?), quelques bandes de FM (douilles) après utilisation à l’entrainement à 200m.
Un Sous-lieut "appelé", nommé Roug..., membre à l’époque d’Ordre Nouveau, lui avait piqué des grenades à plâtre. Démobilisé quelques semaines avant moi, et rentré à Paris, il en avait paraît-il remplacé le plâtre par de la poudre et s’en était allé balancer ça sur la gueule de gauchistes lors d’une de leurs manifs. Le problème est que toute grenade fût-elle d’entrainement porte un numéro d’identification sur le détonateur, et il avait été facile d'en retrouver la provenance.
Résultat, descente de Paris d’un Colon et d’un Commandant du «2ème»; et en présence du Commandant Rous..., notre responsable régimentaire du 3ème Bureau, nous fumes convoqués devant ces officiers : un Mar-gi corse très sympa, Roug... le facho, revenu expressément de la capitale, et moi.
J’avais fait du ski avec ses enfants et enseigné des rudiments de photographie au Commandant Rous..., qui me défendit ardemment, faisant valoir que j’étais militariste. Mais ce qui m’aida le plus fut mon accoutrement : les deux « parisiens » sidérés m’en demandèrent la raison : J’expliquai être né près d’un camp de la Légion, le 2eme REC, aujourdh'ui dissoud, à Oujda au Maroc, que mon enfance avait été bercée, rythmée au son du clairon et que la Légion, pour moi c’était sacré.
On me fit sortir de la salle, le temps de délibérer sur mon sort. Puis revenir. Et là, après un échange de regards consensuels entre ces hommes de la justice militaire, le colonel qui peinait à ne pas sourire, voire à ne pas rigoler sous un sourcil voulu sévère pour la circonstance, m’ordonna de vite rapporter le matériel que j’avais chouravé et qu’on s’en tiendrait là. Ro... lui était intouchable en cette période électorale car il avait été présenté à la députation par son parti... Seul devait morfler X... le Maréchal des Logis qui n’avait fait que transporter sur ordre les grenades « empruntées » par Rou..., son chef de Section. Je crois d'ailleurs qu’on fut clément avec ce brave militaire, aimé de tous, soldats, sous-offs et officiers, pour être un joyeux gaillard.
Fin de l’histoire.
Rompez les rangs !...
Vive la France. Et en ce 14 juillet : Mort aux cons !
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Commentaire :
15 juil. 2017 Par jeanlouis.giupponi
Bonjour Henri Castelain,
Mon message précédent semble parti malgré mon désabonnement et j'en profite pour vous dire que sur la photo en blouse blanche vous paraissez le sosie de Roger Moore à l'époque "d'Ivanhoé" qui a dû aussi égayé vos jeudis.
Cordialement.
Réponse : C'est vieux en effet. Un copain a eu un contact avec Kirk Douglas, Moore et leurs épouses dans un restau de Golfe Juan il y a une quarantaine d'années : son gosse était allé les embêter à leur table, et le copain voulut en s'excusant retirer vite fait son mouflet du chemin.
Non! ils ont pris le gosse avec eux et l'ont amusé pendant tout le repas. Des gens sans façon. Très gentils