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Billet de blog 15 avril 2015

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Basta, Charb, et Mésusage du 11janvier

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Il va falloir y aller sur des œufs car je touche là encore à l’iconologie de la gauche. Mais si je n’ai de ma vie appelé à la mort de qui que ce soit qui ne fût un criminel  (il faudrait être dingue), je veux en revanche exprimer dans quel mépris je tenais personnellement le quarteron de prétendus « humoristes » de cette poubelle qu’était, et qu’est sans doute encore Charlie-Hebdo.

Récemment, un beuglant apparemment d’origine africaine ou maghrébine, je ne sais trop attendu le déguisement, Casquette « Ché », Ray-ban itou , ne semble pas avoir ému particulièrement la gent d’ici en ânonnant que si la clique en question avait été dézinguée,  elle « l’avait cherché ». Imaginez un instant que ce soit moi (et je l’ai fait chez l’Obs à mes dépens), le facho de service, qui m’aventurerais à ce genre d’incongruité sur le trac du Club de Médiapart !!! Ô, fan !... Ce serait la Correctionnelle immédiate.

(On nomme ça une prétérition)

Non mais, sans blaguer cette fois : Ils devaient s’en tenir une sacrée couche ces prébendiers collés comme des sangsues au réseau parisien de la magouille copinière, appendus comme des morfals aux aides « culturelles » de l’État, goul-lek. Les Pelloux (qui s’en est sorti)(Le "Cochise" de l'Avenue de la République), Charb, wolinsky , Cabu et compagnie. Il fallait  que ces « artistes » n’eussent jamais quitté leur douillette petite Rive-Gauche, leur petit monde floromagotin de la jacasse, les franges roses du quartier du Marais, pour ne pas avoir intégré que ce ne serait pas la même musique de taper sur Momo-le bègue, les Mollahs et autres babouchards, que sur les juifs ou les cathos, le Rabbin en Chef ou le Pape qu’on gribouillait à loisir dans les positions les plus obscènes, dans de vils et répétitifs dessins pour impubères se branlant dans les chiottes quand ces "progressistes" frôlaient pour certains les 80 piges.

Mauvaise limonade.  Ils l’ont payé un max. LE Max.

 Par ailleurs, il y a ce drôle de Croissandeau, de l’Obs, qui continue sur la lancée du dol médiatique du 11 janvier à des fins bienpensantes. Non, mec ! Tu ne nous la feras pas : La virtus des grands rassemblements populaires français du 11 janvier, à travers le territoire national - car je ne parle pas du carnaval hollandien, remarquablement organisé à Paris par les têtards de son nouveau conseil, mais de la réelle motivation du peuple qui est descendu dans les rues de nos villes et s’est fugitivement assemblé - cela n’a rien à voir avec un œcuménisme de mes deux où on badigeonne la planète d'un arc-en-ciel cosmétique à la Benetton. Pas du tout ça. Ce fut un réflexe égoïste de trouille obsidionale, un point c'est tout. Et eu égard à la Chronique de Croissandeau, précisons que le problème du désintérêt patent de nos compatriotes pour les malheurs de tous ces pauvres chrétiens persécutés dans les régions soumises à la cruauté intraitable de l’Islam est d’une toute autre nature. "Esprit" du 11 Janvier : Mon cul !

Le cri charnel du 11 janvier fut un geste de panique nationale, où très peu de beurre accompagna en vérité le bon pain français, quoi qu’on ait essayé d’en dire. Ma fille y était à Paris, moi à Antibes. Or, on y vit très peu d'immigrés, mais aussi peu de gens y allèrent de toute façon, et ça il faut bien se le carrer dans le cigare, pour le souvenir des Charb et consort. Une preuve ? Il y a parmi la foule de la photo ci-après, prise sur la place de la poste à Antibes, sur la droite un de mes collègues du Club des Golanis : Un Général de Gendarmerie (***) qui risque encore moins que moi d’avoir été « Charlie ». Ce qui n'est pas peu dire... Non, le 11 janvier c’est un cri de pétoche instinctive, celui d’un peuple qui dégénère. Et qui le sait. A la rigueur un cri de colère. Vite rentré.

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