N’était une pluie de triste mémoire, alors diluvienne, et qui annonça 5 ans d'embourbement et d'inertie nationale, mais cette fois heureusement intermittente... n’était, aux abords de l’Arc, ce fugitif et ridicule you-you d’une étrangère, laquelle n’a sans doute jamais mis les pieds dans son pays d’origine car lui manquait l’hystérie gutturale qui préside "normalement" à ces exaltations de sérail... n’était un peu trop de léchages de gaufre ostensibles, avec une épouse et gouvernante souriante, mais justement un peu trop, et un peu trop présente... j’ai trouvé que c’était bien.
J’ai bien sûr apprécié l'allusion à "notre" culture, qu'il entend maintenant "défendre", mais aussi le rattrapage d´autres conneries récentes par une « remontée » des Champs dans un véhicule militaire et la visite aux blessés de guerre. Le banquier comprend et apprend vite...
Bon, on avait dû se farcir le triangle franc-mac et l’œil de la Providence en baldaquin, dimanche dernier lors de sa victoire sur la crémière, mais dispensés de cette forêt injurieuse de drapeaux fellaghas et autres exhortations adventices, comme il en fut imposé un parterre exclusif en 2002 à cette pauvre Bernadette Chodron de Courcel atterrée, Place de la République, en plein cœur de Paris !...
Ce ne furent au Louvre que Marseillaises et oriflammes patriotes, parsemés de couleurs européennes. Un lac agité de ferveur civilisationnelle, non entaché de la moindre impureté exogène : Nous venions d’élire le Président français d’une France européenne.
Eh bien que ce jeune homme se souvienne de ces obligations. De ses obligations.
Qu’il casse syndicats et Prud’hommes, mette le Peuple au travail, nous fédère avec l’Allemagne, l'Italie et quelques autres... et ce sera bien.