Un banquier parisien avec qui je dînais il y a un an m'avait parlé de rumeurs qui couraient alors les boulevards de la capitales. Je n'y avais accordé d'attention car je m'en foutais totalement. Ce qui est d'ailleurs toujours le cas...
Toutefois, la manifestation scandaleuse de Macron allé proferer des âneries à Alger, signant une perte caractéristique de bon sens, de perspective et du sang-froid nécessaires à un homme politique qui aspire à la fonction présidentielle, ont exhumé de ma mémoire les assertions oiseuses de mon commensal de l'hiver dernier.
Il est en effet notoire qu'une certaine catégorie d'intellectuels, je ne sais si cela tient au climat, à l'odeur des epices, aux paysages, à une atmosphère orientale langoureuse qui débride les natures éprises d'exotisme, ou à un sentiment de liberté, dû à l'éloignement d'une mère patrie toujours empreinte, quoi qu'on en prétende, des vestiges d'une hypocrite morale chretienne, force est donc de constater que de toute époque cette catégorie d'hommes, de Lettres le plus souvent, ou "politiques", voire militaires, se révélèrent et se révèlent eventuellement encore de nos jours, en débarquant dans nos anciennes colonies.
Macron n'aurait-il pas échappé au sortilège ?...