Il faut bien se dire, dans ce petit cénacle halitueux d'une gauche névrosée, que je publie ici des billets qui sont en priorité destinés à un groupe d’amis auxquels je les maile et fournis ainsi modestement matière à débats entre gens « cérébrés ».
Fermer mon espace-commentaires ne me pose donc aucun souci existentiel. Je le laissais ouvert par unique courtoisie vis à vis de la Rédaction de Médiapart qui tolère sur son site un individu totalement antagoniste aux lignes éditoriales « maison ».
Ces gens comprendront que j’en aie ma claque de déversements ineptes dans icelui espace par quelques abrutis de la pire condition. Il conviendrait logiquement de pouvoir supprimer ces importuns du fait du tenancier du blog lui-même – comme chez l’Obs – ce qui offrirait à des intervenants intelligents d’opinion opposée ou divergente l'éventualité d’exprimer leurs sentiments sans qu'ils soient mêlés à des scories imbeciles... Mais est-ce dans les conceptions de Mediapart ?
Nous étions hier au soir chez mon neveu parisien, qui possède un appartement secondaire à Antibes. Il édite le Journal des Arts, un bi-mensuel reconnu auquel Christophe m’a annoncé avec une certaine fierté professionnelle - ce que je savais d’ailleurs par Bobonne qui est abonnée -, la participation actuelle de Jacques Attali. Il aurait aussi souhaité le concours, même occasionnel, de Christophe Barbier, pareillement homme d'esprit éclectique : d’accord dans un premier temps celui-ci n’aurait ensuite pas manifesté un excès d’élégance confraternelle... C'est un euphémisme.
Pour dire que Christophe a dîné récemment avec Hamon et deux de ses confrères de la presse culturelle. Le candidat à la Présidentielle s’est montré naturel et sympathique, très épris de sa famille, admiratif des qualités et activités de son épouse et passionné de ses filles, trois personnes qu’il mêle à tous propos...
Je ne sais sincèrement quelle est son orientation politique actuelle, je parle bien sûr de mon neveu, car Christophe est passé de la bague à fleur de lys dans son adolescence (!?), alors que nous avons des racines tout ce qu’il y a de plus roturières, du côté Castelain comme du côté de sa maman... à la gauche parisienne encarté PS quand il était paradoxalement Directeur de Marketing France chez Microsoft : Villa dans la vallée de Chevreuse, Porsche, 4X4 et tout le koulchi du parfait rives-gauchard exilé en campagne.
Je suspecte, et j'en ignore la raison, qu’il fit récemment un vague retour à Droite, mais sans certitude, et ne sais pas, comme je l’ai dit, sous quelle amure il vogue à cette heure. Mais je m’en fous car nous avons passé une très bonne soirée et ses itinéraires philosophiques complexes m’importent peu : Ce n’est pas un toxique. Seulement un artiste qui s’ignore. Or les artistes sont indécis. Les rustres comme moi ont un cap tout tracé et n’en varient pas. Parce qu’ils sont cons ? Pas nécessairement. « Parce qu’ils ont peur ! » : C’était l’ineptie d’un mec dont le nom m’échappe à l’instant, un anthropologue dont j’ai lu hier un article datant de 2012.
J’ai donc peur.
Le trio culturel s’est par ailleurs essayé chez la crémière pour un entretien : ça a été oui puis elle s'est décommandée à la dernière minute. Chez Fillon : Ils n’ont même pas eu droit à un ricanement. Ils sont cons au LR car une entrevue bienveillante d’une vingtaine de minutes et un sourire du jésuite auraient suffi à le ramener définitivement à droite le « Totof », savoir qu'on est naturellement de Droite chez les Castelmuche. En précisant que l’autre poire d’anthropotruc de mes fesses dit des conneries : on n’a pas peur de l’être. On en est fier.
Conclusion : diagnostiqué par un homme dont la résultante de ses successives inclinations politiques en font sans doute au fond un centriste, en tout cas un modéré, ce qui lui confère une certaine objectivité, Hamon a semblé ne pas avoir la stature aux yeux de mon neveu, et son discours s’il est clair, car l’ex-frondeur parle avec aisance, je l’avais remarqué, ses arguments politiques sont en revanche confus et légers. C’est un idéologue. Un utopiste.
Comme l’anthropomachinchose disait déjà de la "vraie" gauche en 2012. Pas la libérale, mais celle dite "progressiste", disons carrément révolutionnaire. Chiche ! ON va redresser l’économie française avec de l’utopie.
Porca misère !...