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Plait-il ?.... !
Ai-je bien lu ?...
«Il est encore trop tôt, aussi, pour en conclure que François Hollande est devenu le nouvel homme fort de l’Europe. »
Une simple question, bonnes gens de l’Obs : Croissandeau est-il devenu, lui, « addict » au Kiravi (comme diraient les jeunes), ou bien fume-t-il la moquette ?
Il n’y a en effet aucune autre alternative.
Certes, je sais que, pour sa part le Nain pédale ces temps-ci dans la choucroute. Ou plus exactement, et quitte à se contredire du jour au lendemain, s’accroche à toute fortune de mer qui passe à sa portée pour tenter de revenir à la surface. Cela ne fait aucun doute.
Mais que par ailleurs votre confrère y aille sans réserve d’un : « dans l’affaire grecque, François Hollande a fait mieux que le job, il a été déterminant. », voilà une « audace » verbale qui fait supposer une étiologie caniculaire. Et c’est alors le bain de siège et les glaçons.
Sinon c’est la camisole.
Non, soyons sérieux : Croissandeau sait comme tout un chacun qui n’a pas d’œillères, du moins je l’espère pour lui... et à moins qu’il ne fasse de la provoc à deux balles, à la Marius, Croissandeau sait pertinemment que Pépère peut se voir accorder - je précise bien : à la rigueur - le personnage d’un Monsieur Bons offices dans l’affaire dite du Grexit. Pour avoir couru pattes-en-bas du félon à la teutonne et de la teutonne au félon. Mais c’est là d’un lexique aimable et diplomatique dans l’échelonnage des responsabilités observées au cours des différentes conférences résolutives d’une situation... qui est en vérité très loin à cette heure d’être résolue.
Plus vulgairement : un factotum.
Je ne prétends à aucune compétence analytique, mais il m’apparait clair comme de l’eau de roche que tout le barnum a uniquement fonctionné sous la houlette de la petite mère Merkel, laquelle n’a pris ceci dit aucune décision sans concertation avec Washington. Enfin, cela est évident et crève les yeux : Hollande n’a fait que tenir le mât de la guitoune d’un « couple » symbolique car initiateur de l’Europe. Savoir que si l’Allemagne et la France se séparent il n’ y a plus d’Europe. Il a donc rempli son rôle : « D’un point de vue géopolitique il n’est pas question de virer les Grecs, bien sûr, mais on va faire semblant puisqu’ils se sont assez foutus de nous. Alors moi je vais faire la méchante à casque-à-pointe, et toi en bon Franzosisch tu passes la vaseline comme tu sais si bien le faire. Et tu répètes incessamment que tu veux garder la Grèce dans l’Union. Ça tempèrera l'effet péjoratif de mise sous tutelle».
Il y a de toute façon été vivement incité car lorsque Croissandeau tournicote et chantourne cette phrase ésotérique: « Car au delà du Grexit, c’est aussi l’avenir du couple franco-allemand qui était en question. Avec un risque, et non des moindres : celui de voir incontestée l'approche strictement budgétaire de Berlin sur les destinées de la zone euro » ne veut-il pas rappeler en clair et au premier chef le fait que nous devons beaucoup de fric à l’Allemagne... et qu’un divorce à la Grecque pourrait entrainer un effet domino, et en donnant des idées "comptables" à notre créancière du style "I want my money back"... nous coûter par conséquent la peau des fesses. ?... !
Allez, convenons et n’en parlons plus que l’émule d’Alfred Jarry, si bien dénoncé par un mec du « Club » de Médiapart * (dommage qu’il soit gauchard) car il manifestait jusqu'ici sans varier un syndrome pathognomonique d’errance dans l’imaginaire, s’est pour une fois résolu au réalisme politique et à tenir la chandelle, mieux qu’il ne noue sa cravate, dans une affaire qui va nonobstant, et avec l’air de rien, imposer à la France un rajout de 17 milliards au tonneau des Danaïdes. C’est à dire que nous allons devoir alimenter une fois de plus les magouilles de 11 millions de fraudeurs et de virtuoses du komboloï à poil dans la main.
NB : si même et contre toute attente, à gauche la nature a horreur du vide, il n’est pas nécessaire que Croissandeau supplée son idole dans le domaine de la pataphysique. On a suffisance depuis 3 ans.
* Vingtras.