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Billet de blog 17 mars 2015

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Le "Facteur" et le 5 Etoiles...

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Comme je le disais à Périgny : Pour alimenter la galerie des martyrs du porte-monnaie et des déshérités sociaux il n’est pas nécessaire d’aller fouiller le compte des Balkany, les vestiaires des stades de foot où ces salles d’Op’ des grandes cliniques parisiennes  qui semblent en obnubiler plus d'un sur ce site : Un simple petit détour par un 5 Etoiles de la Ville Éternelle... oui, quand même... chez les mangiapast’, nos cousins du sud, et ça suffira : vous aurez pesqué un beau gibier. Et surtout inattendu en un tel lieu.

D’ailleurs, pour être sûr de ne pas déconner et de ne pas médire gratuitement, avec surtout un risque de retour de manivelle juridique, j’ai rappelé dernièrement  le copain dentiste (eh oui : encore un !), source de cette anecdote, lui demandant bien s’il n’avait pas pantaïé pour se faire valoir le soir où il nous l'a racontée : « Non, non ! Pas du tout. Tu peux y aller : Il s’agissait bien du « facteur ». Je n’avais pas la berlue... Frédéricque non plus. Et je n’avais pas picolé (Ce n’est en effet pas son genre)».

Et donc le bon Docteur, qu’on va pour l'occasion appeler... Tiens : Tchialabugue (« Celui qui pêche le bugue », un poisson de vase et de sortie des égouts : C’est une expression nissarte assez péjorative. Ou bien pour éviter comme ici de nommer quelqu’un : un lieu-commun en quelque sorte), ce cher Alain nous avait dit un soir, au cours d’un dîner, être allé récemment passer quelques jours à Rome avec sa charmante épouse. Vous confier, mais faut pas l'dire, que j’ai toujours eu le béguin pour cette très jolie femme. Qui est en plus très fortunée (... et Pied-noire !).

Tous deux débarquent donc dans un Palace des plus chics de la ville, un 5 Étoiles comme dit plus haut. Et en attendant que les loufiats aient monté leur barda dans leur chambre, on leur sert une collation de bienvenue comme cela se fait paraît-il dans ces endroits. Ils glandouillent, heureux de vivre, devant la « bank » où s’agitent les Réceptionnistes à passements et clés dorés.

C'est alors, en sirotant leur mousseux, que nos amis sidérés voient, descendu d’une limousine et procédant tranquillement vers le comptoir, en habitué,  un petit monsieur désinvolte qui ne leur est pas du tout étranger, ah! ça non, pas du tout, vu le volume qu'il fait quand il est sur un plateau de télé, mais qu’ils situent en revanche assez difficilement dans ce cadre social. Au point même de se demander si on ne leur aurait pas rajouté quelque chose dans leur verre.

En effet, la cause de leur effarement se glisse entre elle et lui et se présente sans façon aux larbins : -« Bonjour... Monsieur Besancenot ».

-«Mais bien sûr!... Bongiorno, Monsieur Besancenot. Comment allez-vous depuis la dernière fois ?... »

Tu vois Périgny, tu es plutôt de gauche, sans doute (je hasarde seulement), moi de droite inaltérable, nonobstant on serait bien cons de croire en ces enfoirés. De quelque bord que ce soit.

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