Les Trouducs manipulés étant de nouveau descendus dans les rues pour y hurler des slogans ahuris, tout ne tourne plus dans les médias qu’autour de ce fichu barème prudhommal, certes apical de la loi conspuée, et de quelques autres prétextes collégiens à faire les imbéciles : un salmigondis contestataire, relatif au projet de réforme du statut des salariés dans l’entreprise.
En deux mots ces petits couillons sans ambition et affolés par le mot Travail veulent ceinture et bretelle, ce qui est devenu irréaliste au regard objectif du libéralisme de fait qui régit aujourd’hui le monde international dudit Travail.
C’est comme ça : La loi El-Khomri vidée de sa substance première, c’est à dire d’un plafonnement des indemnités de licenciement libérant les créateurs d’emplois de l’angoisse d’embaucher, les « patrons » français iront ou continueront donc d'aller faire produire ailleurs... ou bien ne recruteront-ils pas de nouveaux salariés, en CDD et encore moins en CDI... et ainsi déclassés par leur inertie dans une lutte planétaire sans merci, où sévit le gigantisme industriel, feront faillite, submergés par l’activisme et le rationalisme étranger.
Pas besoin d’être Einstein pour le comprendre.
Mais il est un autre article de cette loi, qui rase silencieusement les murs de l’actualité sans que beaucoup de gens n’y prêtent attention, alors qu’il annonce un danger social majeur, bien plus toxique qu’une révolution de nos mœurs professionnelles pantouflardes par la "flexibilisation" des conditions d’emploi - Laquelle flexibilité inciterait, soit dit en passant, les feignasses à bosser et à se faire bien voir de leurs dirigeants, et donnerait du boulot à ceux qui n’en ont pas -, il est en effet une ombre au futur tableau sociologique national, pour le moment discrète mais lourde de présage, c’est l’article 6 : « la liberté du salarié de manifester ses convictions, y compris religieuses, ne peut connaître de restrictions que si elles sont justifiées par l’exercice d’autres libertés et droits fondamentaux ou par les nécessités du bon fonctionnement de l’entreprise et si elles sont proportionnées au but recherché ».
Que conclure de précis de ce charabia à la nébulosité sans doute intentionnelle ? Que penser de cette bouillie pour les chats digne d’une fermentation intellectuelle terranovesque ? Eh bien que ça promet comme perspective de vie sociale et inter-communautaire à l’intérieur des usines et entreprises, attendu le zèle religieux qu’il serait difficile de ne pas avoir constaté chez les musulmans, lesquelles bonnes gens peuplent et vont bientôt dominer le personnel du secteur secondaire.
Ah, oui, ça ça promet...