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Billet de blog 17 avril 2015

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Agnès Verdier-Molinié, une ultra-libérale qui a du chic

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On se perd en conjecture(s) sur les raisons de son accès en 2009 à la tête de cet institut, l'iFrap (Fondation pour la recherche sur les administrations et les politiques publiques), qui vit en partie des subsides fournis par l'Etat tant décrié (grâce aux réductions d'impôts de ses donateurs). Elle a dû donner des garanties à ses employeurs, proches du Medef et de l'UMP,...

Voilà un bonhomme, sélectionné du Club, un nommé Faucoup, qui en exorde de son billet en met un vrai, de coup, mais alors un vrai de vrai sur les compétences de cette si belle et si distinguée Agnès Verdier-Molinié.

Faut-il être de gauche pour s’en prendre avec un tel acharnement à une si jolie gonzesse !...

Soit dit en passant : De mauvais esprits, et j'en connais, pourraient se permettre quelqu'interprétation équivoque à la lecture de ce que j'ai signalé en gras dans ma citation. Et en faire état sans nullement nuire une seconde à la raison et au bon sens (Eh!).

Enfin, j'admettrais facilement que cette assertion ne fût pas dans l'esprit du rédacteur. Et donc, passons. Car là n’est pas le sujet.

N’y entravant rien en économie, encore moins que l'intruse, voire l'illégitime, et en tout cas, et qui est le pire, que la très « vieille France » Agnès, j’ai renoncé à la lecture marathonienne du topo et des arguments du sourcilleux expert... très certainement diplômé, lui.

Je viens juste faire emarquer que la gent d’ici (Je parle de la gent des Blogs de Médiapart) en tient apparemment dur comme fer pour une sorte de théorie de la dépendance des professions libérales : En effet, dans l’imaginaire assez complexe des gens de gauche les professions libérales ne survivraient quasiment que des largesses de l’Etat. L’Ifrap d'une Mme ou Mlle Verdier n’échappant pas à la règle. Et ce, à en croire Faucoup, par le biais assez alambiqué d’abattements fiscaux consentis à ses donateurs...

Mouai... Un argument pour le moins tiré par les cheveux.

... Quand, et c'est là la suite logique de mon propos, de leur côté, les dentistes dont je fis partie, comme les médecins libéraux d’ailleurs et d’autres « parasites »* en blouse blanche, ne doivent leur piscine ou leur BM... ou les deux à la fois, ces cochons-là, qu’à la générosité des Caisses Primaires de la Sécurité Sociale. Un sentiment manifestement obsessionnel chez leurs détracteurs.

Je gage que si Mme Verdier avait du temps à perdre pour venir sur ce site, elle répondrait à ce Mr Faucoup que les libéralités étatiques par dégrèvement fiscal ne favorisent pas uniquement les donations à des sociétés privées comme l’Ifrap, (pour quelque éventuelle utilité sociale ?... Sait-on ?!), mais aussi à diverses associations et CE comme peut-être... Et là je m’aventure...  celles et ceux qui animent loisirs et confort d’un monde du fonctionnariat dont dépendrait son censeur ?...

Simple suggestion.

Pour ma part, j’ai vainement tenté de faire ingurgiter à quelques commentateurs de mon blog que je ne vivais pas « sur le dos de la sécu » quand je travaillais, mais que je fournissais, contre honoraires, des prestations libérales de qualité à des individus venus me solliciter, lesquels se faisaient ensuite rembourser ou non par l’Etat au prorata d’une nomenclature établie. Secourables envers leurs patients certains confrères acceptent aujourd’hui une rétribution directe de leurs actes par les caisses primaires : c’est leur problème et c’est tout à leur honneur.

Mais pour dire, c’est assez marrant cette obsession, je dirais même ce complexe de vouloir à tout prix asservir à la clémence publique des professionnels qui ont tout au contraire eu les couilles (ou les ovaires) de prendre des risques et de refuser de faire une carrière de saprophyte. D'assisté. De réel assisté.

* sobriquet qui m’est le plus souvent servi.

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