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Billet de blog 17 juin 2015

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"UNE antienne, Mme Pécresse !...".

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http://www.marianne.net/valerie-pecresse-loi-macron-son-coeur-dit-oui-sa-tete-dit-non-100234625.html

Agressif et bêtement railleur, l’article du Magazine de Marianne est ridicule, car cette erreur de genre est à mon avis le seul et négligeable faux-pas de Valérie Pécresse lors de son interview sur France-Inter par un gugusse mal rasé dont je n’ai pas retenu le nom.  Elle met d’ailleurs ce mal réveillé vite-fait d’équerre lorsqu’il lui objecte que "ce n’est pas la mairie de Puteaux qui a construit la Défense".

Sinon, impeccable l’ex-ministre du Budget, que mon "Mulet", ma fille aînée, a eu l’honneur de rencontrer quand elle bossait pour l’Union Européenne. Je crois même qu'elle a déjeuné à sa table*, car elle m’a dit en avoir définitivement éprouvé et admiré la très haute intelligence.

En revanche, pour tenter d’érailler les propos de cette femme exceptionnelle il faut un digne subordonné de ce Dion auquel j’ai récemment arrangé sa cravate de gauchiste au sujet des Pieds-Noirs : Ferait-on collection de nullités et rebuts professionnels  chez Marianne, ma parole ?!...

En fait et pour l'essentiel, Valérie Pécresse approuve la Loi Macron, mais l'originale, quand celle-ci voulait avec réalisme libérer le patronat, créateur d’emploi, le soustraire aux entraves et menaces que suggère justement, et actuellement l’emploi en France.

Elle ne veut pas d’un avorton de plan rogné par le duo Pépère/ Manolo pour ne pas déplaire aux syndicats et aux salariés. Démagogie quand tu nous tiens...

Et elle a raison : L’emploi ne reviendra que lorsque les entrepreneurs pourront réellement débaucher à peu de frais. Et vite. Quand les Prud’hommes ne seront plus un traquenard de la haine anti-patronale. Quand on aura compris qu’un patron ne débauche pas pour le plaisir, que c’est au contraire son kif de pouvoir embaucher et que lorsqu’il a un bon employé il le garde.

L’emploi reviendra quand des charges patronales** excessives, avec lesquelles les gouvernements soudoient, gavent à proportion scandaleuse et donc cryptique les Centrales syndicales et C.E pour avoir la paix sociale, quand ces charges seront allégées. Lire à ce sujet « la fabrique des meilleurs » de Patrick Fauconnier, homme de gauche et créateur de Challenges.  Je m’étais vertement frité avec ce mec quand il était à l'Obs (C’est lui qui m’avait cherché : il était venu me traiter de Frontiste !) pour découvrir finalement  un journaliste honnête et d’une grande liberté d’esprit. Un homme rationnel. De gauche, certes, mais nul n’est parfait, je le dis souvent.

* Soyons précis : Parmi une foule de gens ...

** Attention : il est question dans ce billet des dirigeants de PME et TPE. J'exclue les grands groupes et société : C'est alors un scandale de la rentabiluté boursière.

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