Sur des intonations ridicules d'histrion de province efféminé, qui finissent par être très agaçantes dans le discours d'un président de la République, Macron fait état de la responsabilité de la France dans ce qu'on a appelé "la déportation".
On voudra bien noter que j'ai parlé pour ma part d'une "période honteuse de notre Histoire nationale et européenne" dans mon billet précédent. Je n'y mets en revanche pas en cause l' Histoire de France. C'est jouer sur les mots mais j'y tiens.
Car si notre peuple à montré dans ces circonstances la bassesse dont certains étaient capables, tout le Peuple ni même toute la nation ne sont concernés. Loin de là. Outre une multitude qui ignora tout, absolument tout de la déportation (ma digne Mère) et en tout cas de son aboutissement pour d'autres, un nombre considérable de nos compatriotes et de responsables administratifs refusèrent d'entrer dans ce vertigo de la haine ethnique, et quelques uns intégrèrent alors la Résistance. Feu mon Père, de son côté et dès avant les premières dispositions criminelles des Allemands et de leurs auxiliaires français, s'en était allé en Angleterre continuer, parmi des milliers d'autres Français, à combattre le Nazisme.
Il ne faut surtout pas oublier non plus ces Français qualifiés ultérieurement de "justes" qui furent encore plus courageux et protégèrent des juifs au nez et à la barbe des occupants.
Je ne prétends pas qu'ils furent la majorité, certes pas malheureusement, mais ils furent nombreux.
Tous ces gens sauvèrent l'honneur de la France. Par ailleurs j'ai mis du temps à l'admettre, accusant "francs-macs" et bouffe-calottes de falsifier la vérité, mais il est certain aujourd'hui que le clergé français n'a pas lieu de s'enorgueillir de son attitude générale au cours de ces événements. Des prêtres furent bien sûr de véritables héros en sauvant des juifs mais ce n'était pas une règle systématique, si je puis hasarder une litote. Mon digne Père, athée, qui ne mettait pas trop les pieds dans les églises, n'y ayant jamais recensé de comptoir où il pût se faire servir un whisky, m'a raconté quelques sordides règlements de comptes auxquels il assista à son retour de guerre, et au cours desquels "les curés avaient eu intérêt à raser les murs", pour n'avoir pas manifesté le plus édifiant des comportements durant... cette période honteuse de notre Histoire nationale.
De la à incriminer la France, c'est faux. Intentionnellement faux.
PS : Moi qui avais Arnauld Klarsfeld dans le nez, je l’ai vu devenir un vrai Français à part entière au cours d’une évolution de ses discours. Je l’écoutais donc ce matin sur LCI : A juste titre, et comme je le fais régulièrement, il met en cause l’extrême-gauche, c’est à dire les gauchistes non-« socialistes » dans l’entretien de l’antisémitisme français. Ce au même degré que les purs et durs du FN. Avec cette différence que le leur d'antisémitisme, ces hypocrites, n'est pas avoué, perceptible néanmoins dans leur parti pris pro-palestinien, alors que leur immense majorité n'a jamais mis les pieds in situ (!). Les têtes rases, eux au moins n'y vont pas par quatre chemins : Ils sont antisémites. Il est donc judicieux de mettre de temps à autre les NPA, Insoumis et consort, des gens "si bien", bien en face de leur réelle nature.
J’apprends à l’occasion de son intervention sur cette chaine d’info que Klarsfeld était pour Fillon. Et comme moi qu’il ne cache pas sa nette désapprobation qu’on l’ait « descendu ». Descendu : Bravo, Monsieur.
Il remercie néanmoins Macron de nous avoir épargné un duel diabolique Le Pen/Mélenchon. C'eut été une catastrophe létale pour la France. Deux arrivistes. Deux bouffons incongrus à ce niveau de responsabilité.