Cet homme, manifestement compétent dans son domaine vu la méticulosité de sa critique de "On va dans le mur", le dernier livre d'Agnès VERDIER-MOLINIE, a bien voulu passer dans les commentaires de mon blog. Il y a écrit ceci :
A Marius Le Négavesque :
Je vous remercie pour m'avoir indirectement signalé une erreur d'orthographe, que je viens de corriger (conjectures). Je suis chagrin de voir que vous avez pu prendre pour vous ma remarque (je ne suis pas le premier à la faire) concernant les avantages fiscaux de l'iFrap, cette fondation n'ayant aucun rapport avec un arracheur de dent (en tout cas, au sens propre). Cependant, je constate que sans m'avoir vraiment lu (le texte est long, je vous l'accorde), vous n'êtes pas d'accord avec mon analyse de l'ouvrage d'Agnès Verdier-Molinié : c'est une "jolie gonzesse", selon vous, et elle est "profession libérale", toujours selon vous, et cela vous suffit pour l'apprécier. Si certains vous ont traité de "parasite", ils ont eu tort car votre ancien métier ne mérite pas une telle infamie. A moins qu'ils aient eu une autre raison pour parler ainsi. Votre final ne me rassure pas : c'est parce que des individus pensent de cette façon que je ne suis pas prêt à baisser la garde. Mais je ne veux pas polémiquer d'autant plus que vous avez écrit que, pour ce que vous en avez lu, mon "laïus technique" était "bien écrit". Alors la correction aurait voulu, au cas où des lecteurs viendraient vous lire, que vous donniez les références du texte que vous commentiez (ça se fait) : http://blogs.mediapart.fr/blog/yves-faucoup/160415/agnes-...
[j'ai découvert par votre texte qu'une première version de votre billet a apparemment dû être modifiée : ça devait être gratiné. Mais votre titre, c'est de bonne guerre, compte tenu du mien, est bien trouvé]
[vous ne devriez pas vous inquiéter à mon propos : mon billet, "tendancieux et subjectif", est non seulement toujours dans la liste des blogs recommandés, mais encore il est diffusé à près de 2000 destinataires par mes soins, transféré sur d'autres sites, et circule sur les réseaux sociaux.].
Je lui ai répondu en ces termes, tout aussi civils. Mais pas moins... incisifs :
Eh bien, Monsieur, je vous en félicite en toute sincérité : Je ne comprends strictement rien à l'économie mais ne doute un instant du contenu argumentaire de votre billet qui doit être à la hauteur d'une écriture de qualité. Ainsi que de votre esprit de synthèse.
Vous n'auriez pas dû dispenser de votre temps, qui est sans contredit celui d'un homme sérieux et certainement respectable, en venant tenir un propos "chagrin", mais pour autant légitime et circonstancié, chez un bonhomme qui n'est là que pour se distraire, lui, après avoir pendant 42 ans "ifrapé" tant de monde, entre autres au porte-monnaie (selon mes contempteurs vigilants sur ce site).
Néanmoins je glisse toujours parmi mes brocards et provocations - du genre tarte-à-la crème - un petit quelque chose que je qualifierais de "spinal". Dans cet esprit mon dernier billet constatait un pressant besoin chez les non-libéraux, les fonctionnaires entre autres, d’assujettir le "Privé" à de prétendus, voire fantasmatiques secours de l’État. Comme s'il s'agissait d'une manifestation de jalousie incoercible de leur part vis à vis de la... liberté constitutive de ce statut. Une observation qui ne date pas d'hier et qui m'a toujours fait sourire. Enfin... jusqu'à un certain point. Car cette observation me chagrine à mon tour (!) dès lors qu'elle concerne un homme de qualité. En substance le prétexte du dégrèvement fiscal permis à tous donateurs, et en particulier aux mécènes de l'iFrap : que vous concevez ici littéralement comme un subside de l’État, sur lequel "vivraient en partie" le "Think tank"... et donc sa Directrice. On ne peut avoir de concept plus tiré par les cheveux. Déjà pour la plus prompte des raisons que la suppression de cette défiscalisation n'interdirait pas la continuité des donations. Vous êtes certainement bien placé pour savoir que la "générosité" en entreprise est fille de l'intérêt. Or, si l'intérêt perdure, la générosité perdure à son train.
Pour le reste je crois Mme Verdier-Molinié suffisamment armée pour se défendre d'elle-même...
Et pour ce qui est de la première mouture de mon texte, il y était question de literie, qu'un lecteur malicieux pourrait en toute légitimité voir se dessiner dans votre critique étonnée par la fulgurante ascension professionnelle de Mme Verdier. Je précisais néanmoins sur le champ qu'un tel sous-entendu vous était certainement étranger. N'est-ce pas?...
Très mal apprécié de la Rédaction. cela se comprend....