Avec les "gauchistes". Préparation à un grand débat politique...
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Pascal Riché, journaliste à l’Obs, ignore bien sûr qu’un nommé Marius, des Blogs du même Obs, a la prétention de s’identifier au Nicolas qu’il met en scène dans son article sur la Grèce (http://tempsreel.nouvelobs.com/la-crise-grecque/20150716.OBS2718/que-repondre-a-votre-ami-de-droite-qui-vous-bassine-sur-la-grece.html).
A ça près que Marius n’a en revanche aucune prétention en matière économique et financière. Ancien « manuel » (Dentiste) il hasarde seulement des sentiments et impressions personnels de mec de droite, certes, mais pas « bouché à l’émeri ». Pas un sectaire. Auquel cas aussi, quand il dîne « entre amis » avec ses copains de gauche, Hub, Pyro, Le Marquis ou Caque, tous blogueurs chez la même boutique où il les a connus, la politique est exclue. On parle alors du cul des dames de nos jeunesses... et de Jazz. C‘est bien suffisant à faire varier les opinions.
Mais pour revenir sur la Grèce (J'ai parle bien de la Grèce, cette fois, et non de son sympathique homophone bilobé), et abstraction faite de tout ce qui est chiffres et diagrammes d’évolution auxquels chacun fait dire ce qu’il veut, Riché tient un discours sensé et mesuré.
Sauf par endroits : Quand il dit que « c’est plutôt l’UE qui a une dette envers les Grecs », ou « La France a mis des siècles à construire un Etat moderne, et on donne à la Grèce quelques mois pour le faire ! ... », il ne faut pas charrier : Cela fait 40 ans que l’Union aide substantiellement la Grèce, qui, telle une odalisque, ou plus précisément une hétaïre, lovée sur le sofa de sa position géostratégique face à la Turquie, profite goulument de la situation, joue de sa condition de nation entretenue - car c'est ça et pas autre chose - et n’a entrepris sérieusement, convenablement, aucune des réformes préconisées par ce qu’il appelle la Troïka. Des réformes supposément identiques à celles qui ont, depuis la crise de 2008, permis à des pays volontaristes comme le Portugal, l’Irlande, l’Espagne et autres, de remonter lentement la pente, ce à l’inverse de ce que Riché prétend. Certes Les Grecs, dénués de toute industrie, partaient de plus loin que l’Irlande... mais pas tant que ça du Portugal... ou même pas du tout.
Sur la question des retraites c’est la bouteille à l’encre : Chacun y va de l’âge de départ qui l’arrange. Les gauchards agressifs du « Club » de Médiapart m’ont balancé des 62 et même 67 ans, alors que j’avais lu du 57 et même entendu sur Franc Info ce matin du « 50 ». Faudrait s’entendre (Encore cette jonglerie des chiffres). Toujours est-il communément admis que le clientélisme politique grec a fonctionné depuis des lustres en produisant du fonc à tire-larigot, et en passant particulièrement la pommade prébendière aux patriarches, qui, nous le verrons, n’ont pourtant pas eu l’air d’avoir beaucoup « arqué » (bossé) durant ces 40 dernières années. Or s’ils se retrouvent avec des mensualités de 650 à 800 euros... seulement, pour 60 % d’entre eux (et les 40% restants ? Riché ?!) voilà qui leur permet néanmoins de faire vivre... et non survivre comme Riché tend à les présenter ("Souffrance"*)... leurs descendances... souvent inactives. Au prorata du pouvoir d’achat que cela représente dans le pays. (N. B : Quand je faisais le dentiste à Antibes, où tout est beaucoup plus cher, combien en avais-je des papies et des mamies qui n'avaient pas les 800 et même les 600 euros de retraite argués par Riché!!) (Eh oui : Pléthore de ces vieux indigents) (Et ils et elles ne théâtralisaient pas leurs soucis devant la presse, à la porte d'une banque. Au contraire : Une discrétion digne sur leur pauvreté. Pour info. ).
Et donc, concernant le travail et la réputation de paresse des Grecs, taratata : Riché aligne encore des chiffres mais, moi je les ai vus à l’œuvre, si je puis dire, , les Grecs, par deux fois 15 jours dans l’Attique et le Péloponnèse (C’est plus actif dans les îles). Bon, mettons que je sois péjoratif, et éventuellement "hellénophobe", mais la vérité sortant de la bouche des enfants, je me souviens de ma cadette après un repas dans un bistrot/restau de village bondé, aux alentours de Delphes, la gosse avait une douzaine d’années à l’époque : « Dis, Papa, quand est-ce qu’ils travaillent ces gens ?!... ». Et à l’instant je viens d’interroger l’aînée, à qui j'ai fait lire l'article de Riché. Le "Mulet", qui nous fait l’honneur d’une visite d’une semaine, et qui a eu avant-hier 34 ans. Elle bosse en ce moment comme consultante du Privé avec les Ht-Foncs de différents Ministères. Ennemie déclarée de l’ENA ("Tous des bavards inefficaces"). Comme sa sœur elle a oublié d’être conne : Elle se souvient très bien de nos séjours grecs, car elle avait alors 16 ans : "Villes sales, citadins abouliques et antipathiques". L’opposé des Portugais qu’elle avait, avec nous, très appréciés, par exemple.
Bref, en une image que j’utilise souvent ces temps-ci : Des virtuoses du komboloï, doigts de pieds en éventail à la terrasse des cafés.
Et en plus belliqueux si l’on y regarde bien. On n’a pourtant le droit à la fierté que lorsqu’on la mérite. C’est pas le cas. Quand toute une nation est conçue sur la fraude (baraques sciemment inachevées pour ne pas payer de taxes, pas de cadastre, travail au noir, foncs innombrables etc...) on n'insulte pas les étrangers qui vous ont fait vivre depuis 40 ans.
Du coup : Tutelle. La mère Merkel a raison.
Quant à Tsipras : Wait and see. Pas d’emballement.
* J'ai un peu bricolé dans l'humanitaire : Je peux l'amener dans des régions d'Afrique où il verra ce que c'est que des peuples qui "souffrent".
Et là on est dans le "dur" des "négos"...