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Billet de blog 19 janvier 2017

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Et enfin, ces salauds de flics collectionneurs de couvertures...

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

On m’avait donc  aussi enjoint de causer de ces salauds de flics qui s’en prennent paraît-il dans les rues de Paris aux malheureux « réfugiés », « migrants » ou « syriens », le choix terminologique étant laissé à la discrétion de chacun. Car pour ma part j’ai depuis belle lurette abandonné toute distinction sémantique à cet égard, s’agissant tout simplement selon moi d’envahisseurs en bonne et due forme. Ce qui est le cas.

Je suis donc allé farfouiller le Journal à la recherche de quelque information :

 L’association de défense des droits de l’homme, Human Rights Watch, dénonce les violences des forces de l’ordre envers les populations de migrants en attente d’un passage pour la Grande-Bretagne à Calais (Pas-de-Calais).

Quand un article vous suggère cette mauvaise plaisanterie en exorde, alors que lesdits migrants - qui soit dit en passant semblent donc revenir à Calais pour le plus grand plaisir des calaisiens - devenaient en vérité une angoisse pour les camionneurs régulièrement agressés sur la route du tunnel, vous passez à autre chose : On ignorera donc les critiques d'Human Rights watch. En anglais dans le texte.

Je me suis alors tourné vers un autre article. Plus récent. Celui-ci émane en partie de MSF et d’une officine dont je prends ici connaissance : le collectif P’tits Dej’ à Flandre

Ma foi, je me suis dispensé d’une visite du site de ce lobby tant il y a de la concurrence dans le genre et car j’imagine facilement le topo.

Il ressort toutefois de cet article que la police du gouvernement de frère Cazeneuve secouerait les occupants illégaux des rues de Paris, les aspergerait de gaz lacrymogène à l’occasion, et surtout leur chouraverait les couvrantes que leur filent les « associations ».

Le coup des couvertures, ça je reconnais que c’est chelou comme diraient me filles. Surtout par ces temps rigoureux. Mais justement j’aimerais avoir des preuves sur le caractère répétitif de ce scandale. Je dis bien scandale. Sinon, qu’un flic insulté comme c’est fréquent et même, disons-le, la règle... mais jamais apparente, bien sûr, dans les vidéos balancées sur les réseaux sociaux et mettant en scène des interventions policières un peu musclées, qu’après des heures de négociations avec quelques blondasses exaltées et philanthropes à catogan et cheveux crades des "collectifs", ces cognes, comme on les nommait de mon temps, qui ne sortent pas forcément de Polytechnique mais qui bossent pour nourrir leur famille, s’entendant traiter de SS puis de fils de pute comme c’est souvent le cas, je le dis pour en avoir recueilli de nombreux témoignages de représentants de l’ordre, que ces mecs virils s’énervent et que l’un d’eux envoie occasionnellement une poire à un jeune malotru de lycéen ou à un défenseur des migrants injurieux, c’est compréhensible. Et que l’un d’eux ou un groupe ulcéré se soit un matin laissé aller exceptionnellement à dessaisir de ses couvertures un de ces campements sauvages qui déparent la Capitale, c’est possible.

Ce qui serait grave, serait que des directives générales aient été secrètement données en ce sens par la préfecture ou le Ministère.

Autant suis-je fermement opposé à cette passivité de l'Europe face à son envahissement, autant ne peut-on faire subir à ces gens venus d'ailleurs des sévices intolérables tels que leur abandon dans le froid, particulièrement rigoureux ces temps-ci. Ce serait proprement dégueulasse.

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