--0--
Ça me fait suer de le reconnaître mais Renaud Dely (de l'Obs) publie une chronique objective sur une réalité de notre monde politique : Manolo a en effet repris de l’altitude après le « trou d’air » de Berlin. Le « vario » est même au maximum. (On aura bien compris que je n'ai rien contre Mr Dély, bien au contraire, qui est un journaliste pertinent et mesuré)
Par ailleurs, si Christophe Barbier a je crois raison, lui aussi, de dire que le caprice catalan sera ressorti en temps voulu car les Français l’ont en leur for très mal digéré, le problème pourrait bien tenir justement au gain d’altitude du fautif. Et qu’il soit alors parvenu hors de portée. Une petite embellie économique là-dessus, un petit gain de croissance de quelque origine, peu importe, et le tour est joué.
Question de QNE. Pour rester dans la métaphore aérienne.
Les frondeurs, lâchés par Aubry aux abois (... mais de bons coups et pas rares) et Montebourg ayant prouvé les limites d’un amuseur public en politique (Fais gaffe, Sarko! Fais gaffe!), vous pensez bien que ce ne sont pas Jacob et sa pelle à purin, « attelé »* à un Chassaigne vintage, et encore moins Melenchon, rance d’un gauchisme hors-saison, qui soient susceptibles d’une balistique suffisante.
Quant au Nain, je me demande où il va ces temps-ci ? La maraude extrême-droitiste, alternée du comique troupier est un exercice difficile et dangereux, je le répète. Mais certes elle est nécessaire par les temps qui courent. En outre il n’a pas l’envergure, loin s'en faut, pour laisser choir Pépère, aller à l’essentiel et dézinguer Valls d’un – « Oui, Mr le Premier Ministre ».
Pour mon camp, tout ça n’est pas bon.
Et tiens, justement, en parlant de camp et à vrai dire : Que font à gauche des types comme Manolo et Macron ?...
* excellent choix de verbe.