Avec Dénécé à Serre-Che
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A l’époque, Alain B..., mon "chef" de Club (mais celui-là des Golanis) m’avait envoyé un mel nocturne depuis Malte, où lui et son groupe de personnalités françaises et étrangères, invité par Kadhafi à venir constater les réalités de la Lybie en guerre, avaient dû faire escale... puis s’en retourner : le Nain, conseillé es-qualité par la Madone germanopratine au regard noir, entendez bien sûr Sa Suffisance BHL, venait de décider ce jour-même de venger l’humiliation de la khaïma et des jmel broutant la pelouse du Palais de Marigny.... Pour ne finalement rien vendre au cinglé.
Cinglé mais pas tant que ça !
Car par la suite j’avais lu en confidence un rapport d’Eric Dénécé, Directeur du Centre Français de Recherche sur le Renseignement (CF2R), qui faisait partie du groupe si je me souviens bien. Cet ancien des Renseignements donc, plus tenace, était finalement parvenu à se rendre sur place avec, si je me souviens toujours bien, Yves Bonnet, l'ancien patron de la DST. Dénécé avait investigué et faisait état dans son rapport des vrais CV de toute la clique de pseudos avocats et médecins, adversaires de Kadhafi qu’on honora en France du joyeux titre de membres d’un Gouvernement de Transition.
Tout ça s'étant aujourd'hui volatilisé...
En fait un ramassis identifié de crapules, anciens chauffeurs de taxi Benghazi reversés dans le banditisme, trafiquants de toutes cordes, drogue et armes, passeurs, fieffés truands et chefs de gangs.
C'est ce genre d'oiseaux, eux ou leurs remplaçants qui font aujourd’hui la loi sur un territoire qu’il faudrait vite fait aller ré-occuper quels que soient les mélodrames géopolitiques et moraux qu'on nous tricote et pronostique dans les officines alarmistes et autres think tanks de choc (puisque le mot est à la mode) .
Ou alors il faut, au choix et à but dissuasif, le téléphone arabe fonctionnant toujours à merveille dans ces cas-là, surtout depuis l’avènement des portables , couler au canon, ostensiblement, les trois prochains rafiots qui se présenteront demain matin dans les eaux territoriales italiennes. Sinon, on ne s’en sortira pas de ce bordel de l’autre monde. "Ils" font naturellement des palanquées de merdeux sur ce continent, car la nature y est hostile et impitoyable et décime leurs rangs dès l'enfance*. S'y ajoutent depuis toujours des massacres tribaux aux allures de génocide, et nous nous sommes allés les soigner, diminuer la mortalité, freiner les tueries de masse, et en plus nous voulons accueillir maintenant les excédents qui découlent, et de notre action dite "humanitaire" et du fait d'avoir laissé ces populations dans l'anomie, dans l'anarchie, livrées à elles-mêmes et à leurs phylarques: C'est proprement du délire.
Et c’est pas gentil, ce que je dis, mais c’est comme ça. L'autre choix, je l'ai dit : Intervenir sur place.
Le problo, c’est que, pour refuser d'intervenir, les Fridolins nous l’interprètent encore contritionnelle, 75 ans après Adolf, que les Ritals ont la pétoche, que les Rosbifs y vont de leur habituel double-jeu alors qu’ils sont les plus envahis ces cons-là, que les Hollandais s’en caguent et que Pepère, ou plutôt Le Drian en a déjà pas mal sur le dos avec le Mali....
Du coup : Qu’est-ce qu’on fait ? Parce que c'est comme les ricains en Irak : On fout en l'air un dictateur utile (avec visée pétrolière...**), et on s'en va. Et cette fois sans chanter la Cantate de Baptistin...
C'est dégueulasse.
*J'ai vu la cadence mortelle en Mauritanie et au Sénégal. On n'a pas idée.
** car comme je le dis souvent, si on y regarde bien le sang dégouline à Bagdad mais le pétrole coule toujours peinard et à flot à Bassorah, dont on n'entend jamais parler. Au profit de qui?.... devinez!