https://blogs.mediapart.fr/les-invites-de-mediapart/blog/190417/un-autre-monde-est-possible-avec-jean-luc-melenchon
Je reviens sur la volonté programmatique de Mélenchon de supprimer les subsides de l’État aux écoles Privées. Il était chez Bourdin ce matin et s’il a encore démontré ses qualités d’orateur et d’intellectuel captivant, on sentait bien sa précaution de choquer le moins de monde possible parmi un électorat non acquis à ses talents mystificateurs mais dans lequel il espère encore puiser pour étoffer son score dimanche prochain.
Poussé dans ses retranchements par son interlocuteur, il a bien été obligé de reconnaître la valeur de l’enseignement dispensé dans ces instituts, comparé à celui du Public, cause essentielle d’une ruée à leurs portails des parents qui le peuvent.
Ainsi, ai-je survolé l’article d’une horde de quelques 200 illustres inconnus, soutiens dudit Mélenchon et "invités" de Mediapart, « universitaires, chercheurs (ils ont oublié les « cheuses ») et enseignant-e-s », un gloubi-boulga, indigeste au point de ne pouvoir me farcir un second parcours critique de cet alignement de lieux communs doctrinaires, une véritable diarrhée verbale qui vaut le détour sur une dizaine de lignes, sans plus, le reste étant un bégaiement à l’avenant : Haine fétide du Capital, de la Finance, des "lobbies" industriels et j’en passe.
Je vous passe aussi les afféteries intellectualistes et invocations prétentieuses de l’écologie, du changement climatique... et du « désastreux »...« diktat du marché » sur le fonctionnement des écoles et universités «sous le prétexte fallacieux d’« autonomie », simple synonyme de mise en concurrence généralisée. ».
Ô, fan !... Concurrence, terme honni car synonyme du mot Travail.
Mais pour s'en tenir à des choses plus simples, si on écoute leur gourou chaveziste (...Ce qu'il ne faut pas oublier), le mégalomane pathognomonique de la campagne avouait à Bourdin que le moyen de faire revenir les parents d’élèves vers le Public... ce qui justifierait le coupage des vivres au Privé ? (j’ai pas trop bien capté)... ce moyen serait que le Public dispensât lui aussi... un enseignement de qualité... (!)
Il suffisait d’y penser.
Or tout est là. C’est qu’à chaque fois qu’un ministre a tenté de réformer pour moderniser et donc améliorer le bien surnommé « Mamouth », il s'est heurté à des grèves sans concession.
Parlons maintenant un peu de l’absentéisme : c’est une des raisons premières du dégoût des parents pour le Public. Une plaie ! Je suis allé, comme je vous y invite, feuilleter la Toile à ce sujet et sur son étiologie pécuniaire éventuelle: Il appert que les salariés du Public sont avantagés. Retraite comprise (où le Privé cotise plus pour toucher moins)
Mais il y a aussi un autre point de vue différentiel : la fréquentation et par là la discipline.
Il est évident qu’un Directeur du Privé sélectionne son cheptel scolaire, déjà au travers des parents, et certes n’est-il pas contraint d'inclure dans ses classes des sujets qui n’y ont pas leur place, soit par déficit intellectuel rédhibitoire soit par comportement incompatible. Et si les "maitres" du Privé font de signalés efforts (souvent hors-cours)(et gratuits bien sur) pour aider un gosse qui manifeste une volonté louable et dont ils espèrent qu’il pourra s’en sortir, il n’est pas question en revanche de ralentir un programme ni de rabaisser le niveau d'une classe et de la boutique pour satisfaire à cette névrose gauchiste qu’est l’égalitarisme et le nivellement par la base à tout crin.
Ce bon Mélenchon est un intellectuel de qualité, ce qui en fait justement un charlatan politique de première dont le « programme » est une supercherie ; Un attrape-couillons prôné par un lobby de rigolos, entre ces « Chercheurs » qui, selon l’adage gaullien feraient bien de "trouver" dans leurs sciences respectives, entre machine à café et RTT, et ces « enseignants » et "universitaires" qui devraient s’occuper de fournir une éducation et une bibliothèque de valeur à leurs élèves au lieu de nous jouer les savantasses, de se perdre dans des sophismes géopolitiques alambiqués et de nous touiller un ragout fumeux où le réchauffement climatique et l’ouverture de nos frontières à tous les migrants qui s’y présentent viennent, par je ne sais quelles arcanes, étayer le radotage de leur détestation des gens qui entreprennent et réussissent.