Et voilà !... Encore une page mémorable de la Littérature sociopolitique française partie en fumée sur l’autel de la pensée unique : La Rédac a encore viré un de mes billets.
C’est quand même terrible, car vous tentez d’extirper ce site de sa misère intellectuelle générale en lui ouvrant des fenêtres sur la vraie vie... débordant de bienveillance, vous voulez lui inculquer les éléments de langage d’une dialectique raisonnable... vous essayez de l’aérer d'une monotonie discursive étouffante et d’une odeur de moisi répandue par des cataractes d'écrits ultragauchistes où se mélange, intarissable, la haine sociale à la revendication permanente... en place d’une phraséologie ânonnée et d’un galimatias doctrinaire sur la « république bourgeoise » et autres inepties, vous lui distillez discrètement ici un vers du Bateau ivre, là le célèbre quatrain d’Aragon, un peu plus loin un petit bijou syntaxique gidien, pour finir sur une paraphrase de François-René obsédé lui aussi par une Charte de rencontre... eh bien non, ça ne convient pas.
Dès lors, parler de quoi ?
De Trump ? Je me fous de Trump, de son pays d’obèses et de ses bonnes-femmes vulgaires qui puent la sueur et le déodorant. De surcroit personne ne peut dire à cette heure quelle sera la réelle politique de ce bonhomme décrié. Je me souviens qu’on se foutait de la gueule de Reagan à son investiture, or il fut ensuite un de leurs grands présidents.
La visière en poil de quéquette peroxydè, et la tronche de vendeur de voitures d'occasion du père Trump ne plaident évidemment pas en sa faveur pour quelqu’un qui a un peu de goût ; et pour ceux qui ont le sens de la mesure verbale ses propos sont surprenants. Mais enfin, je l’ai souvent dit ici, les grandes gueules de vestiaires ne font pas forcément les plus toxiques « tauliers » dans les mêlées. Faut voir.
En tout cas ce que j’ai observé hier au soir, c’est que dans les manifestations diverses de cette ville très...polyethnique de Washington, et donc déjà hostile en majorité à ce défenseur assumé du « petit blanc oublié », a commencé à s’infiltrer une racaille anarchiste qui, chez nous en Europe, décime aujourd’hui systématiquement tout rassemblement populaire. Fût-il à priori pacifique. Et à fortiori!...
Voyons dès lors quelle sera dorénavant la réaction de la police, sous un régime "républicain" fort ? Ou qui s’annonce tel. Car dans la répression de la crapulerie, les cops, comme on les appelle là-bas, n’ont rien des gestes de dentelières de nos pauvres flics français, contraints par des lois scélérates à encaisser, durant des heures, injures, jets « d’objets en l’air » (Caroline de Haas), cocktails Molotov et coups de barres de fer avant de pouvoir réagir timidement à la férocité de leurs agresseurs, harcelés qu'ils sont par une faune pseudo-"journalistique" aux aguets.
Il y a trois ou quatre ans, j’ai assisté à l’Aéroport Ronald Reagan, justement... non, c’était au Principal, Washington-Dulles, à l’interpellation d’un individu pour je ne sais plus quel motif apparemment des plus bénins, lequel ne résista d’ailleurs pas une seconde : Croyez bien que tous nos geignards et dénonciateurs patentés d'une prétendue brutalité policière française, dont une belle collection de foutraques a ses pénates sur ce "Club", et qui, soit dit en passant, ont pour certains toute immunité censoriale de venir me traiter dans mes commentaires de tous les noms d'oiseaux, ces comiques éructants auraient légitimement, dans ces circonstances, de quoi faire des vocalises...