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Billet de blog 21 juin 2017

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Un soldat français mort au Mali. Honneur à nos troupes.

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Illustration 1

Le 17 juin, à 22h45 (00h45 heure de Paris), depuis son quartier général de N’Djaména [Tchad], la force française Barkhane a lancé une nouvelle opération conjointe, appelée « Aquila », dans le secteur d’Amoustarat, à une centaine de kilomètres au nord de Gao, afin d’y « réassurer les forces armées maliennes dans un secteur où les groupes armés terroristes [GAT] contestent leur présence ».

Pour cette opération, il était prévu un largage de nuit d’une centaine de parachutistes de la réserve opérationnelle de théâtre par trois avions de transport Transall C-160 sur une position reconnue et tenue dans le secteur de Tarikent par des commandos maliens et français infiltrés par hélicoptère. Le tout avec l’appui de Mirage 2000 du Détachement « Chasse » de Niamey.

Originaire de Papeete (Polynésie française), né le 6 avril 1994, Albéric Riveta avait rejoint le 1er RCP le 4 octobre 2016 en tant qu’engagé volontaire de l’armée de Terre (EVAT). Affecté à la 3e compagnie de combat après sa formation initiale et son certificat pratique « combat débarqué », en avril dernier, il avait été immédiatement « projeté » en Côte d’Ivoire, au sein du 43e Bataillon d’Infanterie de Marine (BIMa), avant de rejoindre Niamey, le 12 juin, en vue de l’opération Aquila.

« Militaire de grande valeur, manifestant en permanence un grand professionnalisme et une solide volonté de servir », selon sa hiérarchie, ce jeune parachutiste, célibataire et sans enfant, avait été élevé à la distinction de chasseur de 1ère classe à peine un mois plus tôt. Son décès porte à 20 le nombre de militaires français ayant perdu la vie dans la bande sahélo-saharienne (BSS) depuis janvier 2013. Le 1er RCP avait déjà été endeuillé par la perte de l’un des siens au Mali, à savoir le caporal-chef Cédric Charenton, en mars 2013, lors de l’opération Serval.

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