Bien. Demain Alain m'emmène voter pour notre candidat « nécessaire », car nous sommes les hommes d’un camp et ne saurions trahir. Le « foliste des grandeurs » nous a écœurés mais c’est comme ça.
De son côté le Mulet, elle, est aux anges car il se dit à Paris que l’affaire est réglée et que ce sera le sigisbée qui va emporter la timbale. Grand bien lui fasse et je rigole d’avance aux surprises inévitables que nous ont préparées les QG bancaires qui l’instrumentalisent.
Moi du moment qu’il fasse réellement sauter l’ISF et ne foute pas le bouz dans les Assurances-Vie, son prétendu libéralisme me convient. J’ai fourgué mon devenu superflu d’immobilier, le Trois-pièces au Ski (j’ai horreur de la montagne), mes trois parkings en centre ville (là j'ai fait une connerie) et mon cabinet qui fait le bonheur de la petite qui m‘a succédé. C’est en revanche mon vieux copain JM qui ferait la gueule avec ses 250 (!) et quelques apparts, murs de restaurants, de magasins, de banques en locations et autres terrains. Un mec qui est parti dans la vie avec une pince et un tournevis d’électricien.
Enfin, le Mulet kiffe le "jeune loup". Même si cette perspective contrarie mon vieux pote truculent qu'elle aime beaucoup pour son langage encore plus fleuri que le mien, et qu'elle amuse.
Mais il y a un problème d’éthique qui me concerne pour le second tour. Mis en colère par le lynchage dont a été victime le « catho » de la part des franc-macs et d’une presse gaucharde et bouffe-calotte à un degré hystérique, je m’étais promis de faire l’impasse au second tour si Fillon n’y était pas. Le hic c’est qu’il risque fort d’y avoir Le Pen/ Macron, et là je suis désolé car autant je suis très-très de Droite, il n’est toutefois pas question d’hésiter une seconde entre les deux. Imaginez un instant la crémière et ses escouades des videurs de boite de nuit et autres anencéphales à la tête de l’État, quand ce n’est pas ce crade à poux et pellicules de Collard et l’énarque au regard en biais et à la bouche en cul de poule. Je peux pas. Je ne sais ce que fera Alain, et ça ne me regarde pas mais moi c’est impossible et j’irai voter pour le jules à Mamy Botox.
Entre les casques à boulons et l'ingérence des financiers new-yorkais (se souvenir de la visite à Paris de Bloomberg, venu adouber Macron), je suis obligé de prendre une décision de précaution économique .
Si c’est Le Pen/ la Méluche ce sera alors l’abstention. Évidemment. Aucun choix possible entre peste et choléra.