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Marcel Tribut, mon Grand-père, créateur et Président du club de Dunkerque, dont le stade porte d’ailleurs le nom, avait communiqué le virus du « foot » à ma digne Mère, sa fille, qui, devenue nonagénaire et pour donner notion de son engagement affectif, ne s’intéressait à la télévision que lors des « matchs ».
Pour ma part, fana de Rugby, sport élitiste, je ne supporte pas ce sport de masse qu'est le foot-ball pour diverses raisons, dont la vulgarité de ses supporters. Cela ne se discute pas.
Mais il s’avère que nous recevions ces jours-ci une sœur de Bobonne et son mari, qui est un très bon copain. Ainsi, l’autre soir regardait-il la rencontre OM/OL et pour ne pas le laisser tout seul à son triste sort, me farcissais-je cette manifestation populeuse en sa compagnie.
On sait ce qu’il s’est passé. Or ces débordements (jets de pierres et de bouteilles) de la foule marseillaise déchainée par le fait qu’un ancien joueur de l’OM, du nom de Valbueno, se serait vendu aux lyonnais et se trouvait ce soir-là sur le terrain, m’ont sidéré, m’édifiant sur le niveau intellectuel et la mentalité de ces milliers d’hystériques de tous âges qu’on pouvait voir trépigner et vociférer tels des singes dans les gradins du Vélodrome.
Outre une potence à laquelle pendait une effigie du joueur maudit, j’ai encore en mémoire la vision d’un individu chenu gesticulant comme un possédé, qui éructait poing tendu par dessus une banderole publicitaire en direction dudit Valbueno : On avait toute raison de penser qu’il l’aurait volontiers tué si le malheureux qui est de surcroit un gringalet, lui était tombé sous la main.
C’est dingue. J’ai souvent qualifié les tarés de Daesh de malades mentaux sinon d’anencéphales, mais on peut tout aussi bien considérer cette masse en délire comme étant du même acabit. Ce sont à proprement dire des animaux féroces.
Le problème c’est que certainement plus des ¾ de ces aliénés possèdent une carte d’électeur.
On plonge dès lors dans le doute le plus effaré sur la validité du Suffrage Universel.