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Hier, un commentateur dont le nom est vraisemblablement Mr Philippe Lebas, a judicieusement ramené mon billet "les ennemis de la nation", qui était un peu confus, dans les équerres de l’essentiel : La diffamation qui est souvent tolérable, voire marrante quand elle atteint les autres, l’est beaucoup moins, et elle devient même haïssable quand elle vous concerne.
C’est on ne peut plus vrai.
Et c’est pour cette raison subliminale que je m’étais sans doute laissé aller à l’ironie.
Pour repondre aujourd'hui à la pertinente suggestion de Mr Lebas, je ne lis pas les textes de Mr Plenel à la lettre, et je ne suis donc pas certain, en effet, qu’il se soit insurgé lorsque ce torchon post-soixante-huitard de Charlie-Hebdo s’en prenait incessamment à la religion chrétienne, et à ses représentants et représentations. Or je ne lis pas plus Charlie-Hebdo que les billets de Mr Plenel, et c’est seulement à la suite de la tragédie de Janvier 2015, où de pauvres « parisiens » inconscients ont payé de leurs vies la connerie d’avoir cru pouvoir tourner aussi leurs insultes contre l’islam, que j’ai eu connaissance de leur obstination scatologique visant le Pape, un éventuel Créateur, le mysticisme chrétien, et pour tout dire tout ce qui est sacré au regard des croyants. Dans quel but, ces obscénités ?!...
En tout état de cause, j’ai pu constater à rétro que cet acharnement avait quelque chose de puéril, voire de pathologique venant d'adultes. Et j’ai compris dès lors les causes de l’abandon dont leur édicule en totale déshérence était l’objet, même de la part de vieux songe-creux, nostalgiques de 68. Leur fuite en avant dans l’abjection était vaine. Pire : obsolète et par là ridicule.
Une frivolité germanopratine alors improvisa le slogan abscons « Je suis Charlie » qui fit florès le temps des roses, durant lequel il s’est trouvé quelques escadrons spirituels, dont l’inévitable mouche du coche Taubira, pour affirmer que Charlie-Hebdo était le temple incorruptible et nécessaire de la dérision et de la liberté d’expression, garantes de la santé intellectuelle et mentale de la population française. Rien de moins.
J’ignore si Mr Plenel a écrit à ce sujet et en son temps? Quelle était son opinon relative à cette agressivité gratuite? Mais Aujourd’hui qu’il alerte le CSA pour diffamation a son encontre, la question revêt une certaine acuité. Un certain piment.
Car pour tout dire, si j’ai pris le fait de sa querelle avec Encel par dessus la jambe dans mon billet précédent, c’est que j’ai considéré à mon tour les termes maximalistes du même Encel relever non de l’injure mais d’une si chère liberté d’expression, et somme toute, avec le dénommé Haziza au pupitre, le psychodrame participer dans son ensemble d’une hilarante bouffonnerie.
C’était incontestablement bien plus rigolo d’entendre et voir un adversaire excité traiter Boniface de « repris de justice », et Plenel embarqué dans l'affaire, qu’un follicule de vilains croquis du Pape en train de se faire enculer par Jésus-Christ, ou vice-versa.
Non ?...