Cela semble pourtant simple, et se dispense de comparaisons, car il est question d'objectivité : soutenir une politique plus sociale par une redistribution des richesses plus équitable est de la politique interne à la France qui concerne légitimement nos concitoyens.
Se mêler d'un inextricable, insoluble, haineux conflit moyen-oriental, et prôner la création d'un État palestinien contre la volonté des Israéliens, revient à prendre parti dans une aporie politique étrangère à socle religieux, sise à des milliers de Km de chez nous et qui ne nous regarde donc pas, sinon à décevoir une des deux communautés antagonistes représentées dans notre population (pour l'un d'elle O, combien!) . Celle qui s'estime défavorisée, dans des circonstances d'extrême et immémoriale susceptibilité de part et d'autre, considère à juste titre un choix "communautariste"
Ne nous leurrons pas : la gauche francaise est devenue antisémite et par ailleurs, 800 mille juifs d'un côté, au moins 8 millions de musulmans de l'autre, le choix politicien d'un élu d'une région sur-occupée par la seconde communauté est vite fait.
Pour ma part je suis allé faire un tour cet été sur la place de la République à l'époque de cette ineptie que fut Nuit-Debout. J'étais ulcéré par la présence envahissante de banderoles écrites en vermicelle et d'individus en T-shirts verts qui sillonnaient ce caravansérail éthylique pour faire signer diverses pétitions en faveur des Palestiniens... dont je n'ai personnellement rien a faire, notre pays ayant déjà son lot de soucis nationaux.