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Mouai... Mais ce n’est finalement pas le raz de Marine tant redouté. Et le palangrier de la Famille Le Pen, qui semblait d'ailleurs avoir tiré quelques bordées préalables pour fêter l'occasion : cheveu filasse, sourire gras et fringue de traviole, après qu’elle a eu posé sa clope n’a pu que se féliciter d’avoir quand même gratté plus de 10 points sur les précédentes Cantonales.
Attention ! Ce n’est pas peu, c’est vrai, c’est même beaucoup et ça confirme une ascension considérable et un enracinement probable du FN dans l’opinion française, mais sans toutefois avoir atteint les 30% érigés par la presse comme l’épouvantail politique du moment.
On va dire : Succès mitigé. Mais succès.
Or, pendant qu’à l’Élysée Pépère passait le balai, suite à la dernière nouba en date organisée pour les potes à Julie, pendant qu’il nettoyait les tapis des vomissures de Joe Starr et rangeait ce qui reste de la bibeloterie épargnée par la muse antérieure, Manolo, lui s’en est pourtant tapé un four de déplacements en province à nos crochets. Oui, vous savez, cette prévarication qui fut tant reprochée au Nain en son temps. Souvenez-vous, bonnes gens de gauche : ses frénétiques allées et venues à visées électoralistes et aux frais de la Princesse, entre Paris et les régions péquenaudières. Le temps de parole "frauduleux" que tenta en vain de lui mégoter le sieur Boyon, Président du CSA : Vous en aviez poussé des gloussements à l'époque... Alors que là, motus. Comme c'est bizarre...
Bon, bref, passons... c’est du passé.
Il a donc payé de sa personne depuis deux mois, l’Espadrille, pour freiner le Front et surtout redorer la pilule du PS; et lui qui d’ordinaire, en bon goitreux, est déjà épais comme une affiche, le voici aujourd’hui en train d’essayer d’applaudir son échec, mais "à la pharaon", ou en deux-dimensions si vous préférez: Aplati, esquiché grave, écrasé entre un bon gros sur-diplômé au sourire "balsamique" et une sorte d’otarie gavée de patates Bio. Misère!
Onfray lui a donné du « crétin » ? Ce n’est pas gentil. Compatissant j’userais plutôt d’un terme arabe, du dialecte de chez moi : Meskine.
Oui, il fait un peu pitié, Manolo. Talonné d’un côté par le nouveau Boris (Vian), héros juvénile d’une Finance autrefois détestée, et assailli de l’autre par la section des frondeurs renfrognés, on voit pertinemment qu’il perd pied l’hidalgo. C’est pas sa fête ces temps-ci.
Certes, on lui rappellerait volontiers que la gauche a elle-même creusé l’abîme où elle se trouve, et qu’elle y entraine malheureusement la France, mais ce serait peine perdue : Ces gens sont si persuadés d’avoir raison, qu’étant « rentrés dans le mur », ils prétendront encore vouloir y percer une fenêtre ouvrant sur l’avenir. C’est ce qu’on nomme avoir confiance en soi, ou de l’autosatisfaction. Ou encore du délire. Au choix.
Mais qui n'est pas le mien.