Où les "Infos" nous ressortent une fois de plus l’affaire Traoré avec une des sœurs en très médiatique et immuable meneuse. J'allais parler de "marronnier" tant est inutile et surtout moralement moche, dans des conditions d’expertise et de conclusions médico-légales actuellement non définitives, et par ailleurs sur la foi des simples déclarations d'un pompier, d'exploiter ce fait-divers fatidique, et de tenter d’en échafauder de nouvelles accusations à l'encontre des forces de l'ordre : Une affaire certes à l'issue regrettable mais dans laquelle les causes et circonstances exactes du décès du dénommé Adama Traoré n'ont toujours pas pu être précisées. Sinon qu’il serait mort par asphyxie.
En synthèse il s’agissait de la 17 ou 18 ème interpellation d’un individu de 24 ans, excusez du peu en matière de civisme... cette fois dans le cadre d’une enquête de Gendarmerie (G majuscule à Gendarmerie car il s’agit d’un corps d’élite de nos armées) visant un de ses nombreux frères, ou demi-frères je ne sais plus, pour « extorsion de fonds avec violence », excusez du peu là aussi. Le caractère rebelle et possiblement agressif du récidiviste a mené les détenteurs de l’autorité publique à une arrestation que les journalistes ont qualifié de « musclée ». Je dirais plus objectivement : dans les conditions requises par la loi face à des récalcitrants.
Il se faisait que l’homme était porteur d’une pathologie cardiaque incontestable aux examens appropriés. Un détail semble-t-il aux yeux de certains. Tout est donc dans la conviction.
Et on passe à un autre contexte social. Enfin, si je puis me permettre. Le Général de Corps d’Armée Lecointre, grand soldat lui-même, remplace le Général d’Armée de Villiers comme Chef d’État-major des Armées. Battu sur le pré déontologique dans un duel d’égos causé par une jonglerie économique du gouvernement - c’est à dire du chef de l’État - empruntée à l'usage* , un artifice éculé duquel le général n’a pas été dupe, s'exprimant à huis-clos devant une instance parlementaire qui n'avait rien d'une "place publique", le président tombé des cintres revient mordre le mollet de son adversaire via un de ses sous-fifres. A cet égard, une locution dont peu de gens ont saisi l’évidente et puérile intention inversive, trahit sans le moindre doute l’inventeur de « poète revendicatif » (!?). On y lirait presque la griffe d'une professeure d'Art dramatique provinciale.
Le prestidigitateur féru de contredanse jésuitique que la Finance occidentale a offert à la France, passe un jour la brosse à reluire sur les galons de nos militaires, à Istres, pour le lendemain missionner en loucedé la chèvre de Manosque et lui faire dire que c’est pas lui qui a agi comme un « bleu », comme un poète capricieux dans sa chicaïa autoritariste, mais que c’est l’autre...
Bref on est là dans le bac à sable de la Maternelle.
J’espère que le vieux guerrier va couvrir ça de sa superbe et ne plus accorder que du silence à cette crise qui sera d’ailleurs très vite oubliée... par le public.
*(La Cour des Comptes découvre comme par hasard un excédent d'ardoise laissé par le prédécesseur (Ici 8 petits milliards), avec pour conséquence, ben voyons !... la traditionnelle ficelle du pique-assiette : « Mes devanciers ont fait les cons. Ce n'était pas prévu**. Alors prête moi encore 100 balles, je t’en rends 200 la semaine prochaine ». Du standard)
** on se souvient néanmoins que Macron était patron de Bercy du temps de cet escamotage financier...