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Je remontais de la ville à l’instant dans ma « Up » de luxe, et en écoutant France-Info comme à mon habitude. Le seul ennui qui me cause cette "antenne" est la fichue manie de ses journalistes de ne savoir employer la forme interrogative dans le questionnement de leurs invités. Ils et elles, par ailleurs excellents professionels, n’utilisent que la tournure affirmative ponctuée d’un ton interrogatif, ou bien ce «Est-ce que» vulgaire qui me sort par les narines. Jamais la syntaxe correcte. Sais pas pourquoi.
Mais cela dit et pour en revenir à l’école ferryenne, notre historienne de loin la plus racée (une classe inégalable) répondait que le rejet par les républicains du repère moral de la religion, ayant laissé un vide éducatif, avait été remplacé par une accentuation de l’étude de l’Histoire nationale. Avec le souci particulier de ne pas voir opérer par la Révolution une coupure du continuum social et gestionnaire du pays.
En d’autres termes Ferry refusait la notion, qui fut plus tard celle des communistes, d’une table rase du passé et de l’apparition d’un homme nouveau.
Lecteur de Tocqueville il avait fait siennes les raisons sous-jacentes au royalisme qui avaient amené la Révolution. Selon lui, tout était lié, inséparable.
Ainsi voyait-il dans l’enseignement de l'Histoire de France par l’Education Nationale un moule républicain rassembleur et à la fois l’ouverture de l’esprit à la devise canonique de la République française : Liberté, Egalité, Fraternité.
Je n’ai plus d’enfants en âge scolaire et ne m’investis donc plus dans l’analyse des choix actuels pour l’Ecole. Je ne suis pas certain que la tendance soit à l’accentuation de l’étude de NOTRE Histoire... Une idée comme ça.