Si, au Mali où nous avons réparé leurs conneries. En Syrie et en Irak, en ce moment : Nos Forces Spéciales y sont étroitement liées aux leurs, et à leur logistique avant-gardiste dans la lutte contre les tarés de l’EI. Nécessité oblige.*
Sinon le Ricain de base, généralement obèse et con comme une b..., ne sait même pas qu’il y a un pays qui s’appelle la France. Quant à leurs politiciens, industriels et militaires il ne faut pas penser une seconde que ces gens nous soient favorables. Affectés d’une paranoïa risible, ils nous considèrent - quand ils nous considèrent - de l’attention la plus suspicieuse. Ce que « révèlent » Médiapart et Libé est en fait du rebattu. Rien de neuf sous les 50 étoiles du drapeau à bannières : Ils ne nous blairent pas et je ne les blaire donc pas par conséquent. Bien que mon neveu le plus proche soit de ce peuple, et pas qu'un peu : Patriote à mort.
Anecdote : Ce mien neveu donc, alors Commandant US Air Force, cadet de feu mon frère aîné devenu amerloque, débarque à la Base d’Istres durant la guerre des Balkans, l’US Army ayant loué des hangars à Dassault, et Istres servant de relai pour leurs aéronefs en missions sur les territoires concernés.
"Bully" a comme poste celui d’interprète et d’Officier de liaison avec l’Armée française.
Il accompagne 200 hommes de troupe et 20 Officiers de Réserve US, des gens du civil venus faire ce qu’on appelait autrefois en France une période, et cumuler des points de retraite complémentaire et aussi dans l’objectif d’une montée en grade. Tout ça est avocat, chef d’entreprise, médecin, cadre... enfin, pas le tout venant social. Donc censément corticalisé. Pas la daube de Délivrance.
Avant de partir des US, ses supérieurs ont recommandé à mon neveu de faire un petit topo sur la France lors du premier repas au Mess, dès l'arrivée chez nous de l'aréopage. Un brin d'élégance afin que ces gens soient un peu au parfum des us et coutumes, de la géographie et de l’Histoire du pays qui les reçoit. Qu'à cela ne tienne : il va s’y employer quand le plus élevé en grade, un avocat/ Colonel, l'arrête illico dans son élan : « Perds pas ton temps. On est ici pour gagner nos 120 dolars/jour (tout payé bien sûr), gratter des points de retraite et avancer au « tableau » : Le reste, la France et des Français, on n’en a rien à foutre. Plus vite on sera rentrés chez nous, le mieux ce sera. »
... !
Cerise sur le gâteau : Dans l'esprit de l’État-major US la France est considéré comme un pays soumis aux musulmans, et Marseille est une ville « arabe » : Interdiction absolue de pénétrer dans cette cité maudite. Les bagnoles de location de chaque Officier étaient changées toutes les semaines après démontage par des mécanos ricains pour parer à toute éventualité terroriste ...ou d’espionnage (!). On était dans les années 94/95. Imaginez le stress actuel d'un Américain à Paris, ce que ce doit être aujourd'hui!...
En plus il ne fallait pas que les réservoirs d’essence soient en dessous d’un demi-plein, afin de pouvoir fuir toute attaque terroriste.
Ollé !...
0n les déménageait aussi de baraques de location (Individuelles) tous les mois.
La paranoïa intégrale.
Et Bully, natio à donf, m’avait exposé ces préconisations sans sourciller. C’était les ordres.
Seul le mépris de la France affiché par ses compatriotes l’avait froissé. Fortement. Les origines, que voulez-vous. Comme Manolo.
S’il savait seulement ce qui s’est passé un soir, au retour d’un dîner salement arrosé à Cassis. J’allais en effet le voir le Week-End. Lui n’ayant pas le droit de venir à Antibes. C’est moi qui conduisais, lui était dans le coltard complet (Ces épigones, élevés à la bibine ricaine et non au bon pinard de chez nous, malgré des physiques à la Schwarzenegger, ne tiennent pas la toile) (...Lui, pourtant, c'est bizarre, avec son ascendance paternelle et grand-paternelle, il aurait dû être rodé. Surprenant).
Mais enfin, bref : Je me suis retrouvé sur la Canebière au volant de ma BM. Émergeant un instant et à cet instant des bras de Morphée, il me questionne : « Chef ! J’espère qu’on n’est pas dans Marseille ?... ! »
-« T’inquiètes !... Tiens, regarde la plaque, là, c’est écrit TOULON. Je me suis un peu gouré mais je vais retrouver le chemin pour Istres. Dors tranquille... »
Il s'agissait bien sûr d'un panneau indicateur de direction..
* Précisons que nos troupes d'élite estiment la grande qualité des leurs.