"La caméra ne protège rien du tout", explique à "l'Obs" le Niçois Laurent Mucchielli, sociologue au CNRS... »
Sociologue au CNRS !... Porca misère ! Un jeanfoutre. Un baveux, un gauchiste. J’en ai vu passer légion des « sociologues » du CNRS à l’époque où je nageais le midi aux Masters d’Antibes.
Anecdote : pour combattre une légitime envie de dormir avant de retourner bosser, un jour que nous ingurgitions vite fait un rituel second stretto chez Marie-Thé, au bar de la piscine, Francis, dit « le toubib », et moi nous avions entendu l’un de ces chiapacans dire à un autre de la même boutique : « Maintenant, une petite sieste et cet après midi : vélo ! »... C’était en pleine semaine. Les enfoirés !
La phrase nous est restée, 30 ans après, tant elle nous avait gonflés.
Et bien sûr que si « la » caméra protège le citoyen, rigolo, pour peu qu’on s’en serve correctement, c’est comme pour tout.
Je me suis suffisamment répandu en explications dans ce blog sur les négligences de l’Etat et de la Municipalité en cause dans l’attentat de Nice. Je n’y reviens qu’au sujet de cette vidéosurveillance souvent décriée, mise en place du temps de Benoît Kandel et que ce dernier nous avait obligeamment fait visiter il y a quelques années. Il y avait alors 800 objectifs (Aujourd’hui plus de 1200). Nous avions pu suivre la traque et l’interpellation sur la Promenade d’un groupe de voleuses à la tire , roumaines si je me souviens bien, et à la surveillance de deux hommes au comportement douteux dans un autre quartier de Nice, cela l’espace d’une petite demi-heure dans la salle de centralisation.
Je vais faire court : Sandra Bertin, la policière municipale en charge du service de vidéosurveillance a déconné à plein tube en emettant officiellement une critique, nonobstant motivée de l’État, lequel semblerait fautif selon la Municipalité d’avoir restreint le personnel prévu aux objectifs de protection qui lui étaient dévolus, mais parce qu’elle-même est responsable d’un manque ahurissant de vigilance par le service qu’elle dirige (ou dirigeait !), Bouhlel s’étant livré durant 3 jours de fin de semaine à des allées et venues de repérages, arrêts verbalisables sur le trottoir d’une voie qui était interdite à la catégorie du véhicule qu’il avait loué. L’anecdote du selfie en Août 2015, n’apporte cependant rien à la charge d’Estrosi, régulièrement sollicité par ses administrés... Car tous et loin de là ne vitupèrent pas sa magistrature sur la Ville. Incise superflue et signe flagrant de la partialité de l'auteure de l’article sinon du zigomar en question.