Au premier plan, ce matin à 6H, les "anciens". Ils se connaissent depuis l'école primaire. Jo, "le Calabrais" (Faut pas le "chercher" sinon ça part très vite), JM et Claude. Tout ce monde a travaillé dur dans sa vie, très... et n'est donc pas à la rue, loin s'en faut. Très-très loin... Évidemment on n'est pas de gauche. Loin s'en faut là aussi. Pas des mentalités de foncs. Pas de jérémiades quand un problème se présente : ON garde son énergie pour le résoudre. Par soi-même, sans s'en prendre ni à l’État ni à une société dite "bourgeoise". Or ON est fièrement parti de la France d'en bas, tous issus de la France "manuelle". Raison pour laquelle on n'en étale pas. Pas besoin. Mais quand ON tousse, le Maire tend l'oreille. Vite.
Derrière, Julien : la relève. Le "jeunot". Lui aussi bosse comme un dingue avec sa sympathique petite famille. C'est le patron du "61", petit établissement mais toujours plein à craquer car on y mange à merveille. C'est sur le vieux port de Golfe. Il y a aussi, mais ils ne sont pas sur cliché, Thomas et Mathieu du "Bistrot du Port" voisin, où on est pareillement très bien reçu, à une table spécialisée poisson.
Au fond, en terrasse parce qu'il clope, en noir, Patrick le "pescadou", et un autre habitué que je ne connais pas bien. C'est Patrick qui avait pesqué les homards qu'on a dégustés l'autre jour...
Mes copains. Ceux de Golfe. Car je suis en fait plus golfe-juanais que négavesque.