Nous en étions à l’hypocrisie de mes détracteurs sur cet estimable site qu’est le Club de Mediapart. Un concentré de tartuffes. Toutefois, il en est un qui peut leur tenir la dragée haute en la matière, c’est le « petit Ben ».
Comme il semble être en effet catalogué dans son propre parti au rayon islamophile, ou tout au moins tolérant des agissements très équivoques et inquiétants de cette religion sur le territoire de la république, lui a été soumis le fait que certains établissements de banlieue parisienne refusent la mixité, dont des cafés où les femmes ne sont carrément pas admises. Le contexte étant bien cadré par un tenancier lors d’un récent reportage, de la 2 si je ne m’abuse : «On est à Sevran, on n'est pas à Paris. T'es dans le 93 ici. C'est des mentalités différentes, c'est comme au bled»
Réponse du politicien : «Historiquement, dans les cafés ouvriers, il n'y avait pas de femmes…».
Ollé
!...
Ben voyons, mon petit père. C’est y pas une réponse franche et loyale, ça ?!!!
Surtout quand il se justifie : « Il ne faut surtout pas dire que le sexisme serait réservé à un seul type de café et le machisme à un type de population. En l'occurrence, les musulmans. »
Mais bon prince, il y a juste une petite différence, et c’est toujours via mon vénéré Père que j’en fais état, car ce fils de charpentier dunkerquois, qui s’est ensuite élevé dans la société, avait néanmoins gardé de nombreuses caractéristiques de ses origines prolétariennes quand il retournait au pays : la pratique des bistrots, des zwatelaers, des moules-frites et de la bonne bière, en bon nordique. Combien de fois, l’accompagnant dans ses itinéraires, ai-je ainsi vu, enfant, des mères de famille venir chercher leurs poivrots de maris en train de dépenser leur solde en bibine, les prendre par le « colback » et les ramener chez eux manu militari sous les rires gras de leurs copains de beuverie. Qu’on ne me dise pas le contraire. C'était courant.
En revanche, et cela s'est passé il y a trois ou quatre ans dans notre belle ville de Juan-les-pins, dans ce bistrot qui fait angle entre la Place du Lys et la rue qui mène à la mer sous le pont Guillaumont. J'y ai vu, toujours moi, pas un autre observateur, je dis bien moi, une maghrébine se faire virer à coups de pieds dans le ventre et dans les jambes par son très probable mari, manifestement offusqué que sa mrâ, sans doute elle aussi venue le chercher, ait osé pénétrer dans un endroit réservé aux hommes. En précisant bien que le gus n’avait pas du tout l’air d’être aviné, lui. Il agissait de pleine conscience.
Ça ce n’est pas de la vision hamonienne et donc biaiseuse des choses, mais du réel. Et ça ne se deroulait pas à Sevran, à St Denis aujourd’hui si mal nommée, ou dans le 9/3 définitivement perdu pour la république, mais sur la très sophistiquée Côte d’Azur. Juste pour dire...
Re-
Ollé !...
Évidemment ça risque de ne pas trop plaire en haut-lieu médiapartien, mais c'est une triste vérité. Pourquoi donc la dissimuler? Dans quel but?... Je ne comprends pas ce déni typique de nombreuses gens de gauche? Ce refus des évidences fait stupidement le bonheur de la famille Le Pen. Qui engrange, qui engrange... surtout parait-il parmi la jeunesse.